TRANSFORMATION DE LANDEN ET GAUSS.
valeur (28) et coscp par la sienne (29) après avoir mis partout, dans
celle-ci, y/i — sin 2 cp, à la place de coscp,, il viendra
Divisons enfin (3o) par (31), puis intégrons entre les limites zéro
etcp, ou zéro et cp t . Nous aurons la formule cherchée
odule — ou -■—y - Or, A'désignant toujours le
a i a -+- b
appelle A, le module
module y/1—A 2 complémentaire de A, on a b—ak' et, par suite,
— A' . . 1 -t-A' 1 r
• Donc faisons a — 1 ou, par suite, a, = —-—5 ella tor-
mule (32) prendra la forme sous laquelle elle est propre à transformer
l’intégrale F(A, cp) en une autre de module moindre :
(33)
Examinons, en particulier, avec Gauss, le cas de l’intégrale complète,
où les limites supérieures ce et cp,, atteignant toutes les deux la va
leur iir, deviennent égales comme les limites inférieures. Alors la
transformation (32), appliquée à l’intégrale du second membre dont
les deux paramètres a u A, sont compris entre a et A, donnera une
TU
nouvelle intégrale analogue, ayant toujours les limites zéro, -,
mais, au lieu des deux paramètres a, et A,, leurs deux moyennes arith
métique et géométrique, que j’appellerai a 2 , A 2 , moins distantes encore
l’une de l’autre que n’étaient et A,. En continuant de même, on
formera évidemment une série de moyennes arithmétiques a 3 ,
a4, .. ., a n , de plus en plus petites, et une série de moyennes géomé
triques, A 3 , A 4 , . . . b n , de plus en plus grandes, dont l’intervalle mu
tuel tendra vers zéro d’après l’inégalité (27). C’est dire qu’il existe
une certaine limite commune M des moyennes arithmétiques et géo
métriques ainsi formées successivement à partir des deux nombres