DES FONCTIONS ELLIPTIQUES SU, CH, dtl, tll. 4 1 *
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270*. — Des fonctions elliptiques; théorème d’Euler sur les sinus
et cosinus elliptiques d’une somme.
tttira finalement
f ®**? et sin ; 3
li *>k elle est
Nous avons vu (p. 84) qu’une intégrale elliptique F ou E, d’un
module donné constant k, et l’amplitude cp de cette intégrale sont deux
variables milles en même temps et indéfiniment croissantes ou décrois
santes en même temps; de telle sorte même que, pour chaque accrois
sement de cp égal à tt, F ou E croît de la quantité constante 2F 1 ou 2E 1 ,
, /~~&\
et que, à deux valeurs de cp équidistantes de correspondent des va
leurs de F ou de E pareillement équidistantes de F 1 ou de E 1 . Il suit
de là que les trois quantités cp, E, F varient simultanément d’une ma
nière très commode pour se suppléer dans le rôle de variable indé
pendante (du moins tant qu’il s’agit seulement de valeurs réelles), et
que toute fonction bien déterminée de cp sera, si l’on y regarde cp comme
dépendant de F ou de E, une fonction non moins bien déterminée
de F ou de E. Or, Euler, Abel, Jacobi ont reconnu que l’on obtient
1 ' a*/
ainsi des fonctions jouissant de propriétés aussi nombreuses que belles,
et constituant d’admirables généralisations des fonctions trigonomé-
iff
triques auxquelles elles se réduisent dans l’hypothèse simple k = 0
(où cp — F = E), quand on considère comme exprimés au moyen de F
le sinus circulaire de l’amplitude cp, son cosinus circulaire ou du
a-/
moins la fonction y/1 — sin 2 cp (en y réglant les changements de signes
nplèle de
ihmèüco-
U \e plus
>nver»ence
omélriques
h, le calcul
par la loi de continuité), et la tangente circulaire de cp, ou plutôt le
rapport de sincp à la précédente fonction y/ 1 — sin 2 cp. On peut les appe
ler sinus, cosinus et tangente elliptiques de F ; et on les représente
soit avec Jacobi, par sinamF, cosamF, tangamF (c’est-à-dire sinus,
cosinus, tangente de Vamplitude de F), soit plus simplement, avec
Gudermann, par snF, cnF, tnF.
pression
Si l’on y joint la fonction, toujours positive (pour cp réel), y/1 — Æ 2 sin 2 cp,
■ale complète
n i liera que le
f'(k), parla
Me compté-
que l’on représente par dnF et qui, analogue à y/x — sin 2 cp=zcnF
(qu’elle égale pour F —0), est aussi une sorte de cosinus, on aura
ce qu’on ajipelle les fonctions elliptiques d’une variable F. Celle-ci,
elle-même, F, prend le nom d’argument, censé être une généralisation
du mot arc qui la désigne dans le cas particulier /f=ro; et l’on
applique au besoin la même dénomination d’argument à la variable
des sinus, cosinus et tangente hyperboliques. Peut-être emploiera-t-on
un jour ces fonctions sn, en, dn, tn dans certaines questions soit de la
er^emenl pro-
Mécanique physique, soit de la Mécanique céleste. Mais, jusqu’à pré
sent, leur intérêt ne s’est guère révélé que dans l’Analyse pure et dans