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DISPARITION D’UNE PÉRIODE DANS LES CAS LIMITES.
c/F i
_ c i\ 0 a- tang(-+?), pour k — i; ce qui, vu Fannulation
uns CD & V 4 2/
convenuie de cp pour F — o, donne soit cp — b > soit log tang ( , + ^ j — 1
et, par suite, cp =—-+2arctange F , relations permettant d’élimi
ner cd des formules, sincp, coscp, etc., des fonctions elliptiques.
Il v a donc lieu de se demander pourquoi ces transcendantes plus
simples, cas limites des fonctions elliptiques, ne conseivent pas la
double périodicité de celles-ci. La raison en est dans la valeur infinie
de l’intégrale F(i,cp)= f' ' /? . - — log tang I* + î) quand elle
' J 0 V 1 — sin 2 cp \ t 2/
devient F^i), c’est-à-dire quand on y pose cp = -- Il suit, en effet,
de là, que la période imaginaire 2 F 1 (/F) v / —i de snF devient infinie
pour k —O ou k'—i, tandis que c’est au contraire la période réelle,
4F 1 (A‘), qui le devient à son tour pour k — i. Donc une des deux pério
dicités disparaît dans chacun des deux cas extrêmes, parce que l’am
plitude delà période y envahit toutle champ de variation de la variable
correspondante G ou F.
274*. — Valeur moyenne géométrique d’une fonction.
Considérons encore, dans l’intervalle compris entre les limites x 0 —.a
et x a -= b, les valeurs, supposées ici toutes positives, que reçoit une
fonction j\oc), quand x y prend la valeur initiale ¿c 0 etles« — x valeurs
intermédiaires équidistantes x 1} ¿c 2 ,. . ., x n _ x ; mais, au lieu d’en calcu
ler la moyenne arithmétique, c’est-à-dire de chercher la /i ième partie de
leur somme, prenons la racine n lkm0 de leur produit, indiquée par l’ex
pression
VA æ o)Axi)..
Cette expression, qui, dans le cas de deux valeurs seulement,/(¿Tu) et
J\xi) par exemple, serait leur moyenne proportionnelle ou moyenne
géométrique, s’appelle, par extension, la valeur moyenne géométrique
des n quantités/(# 0 ), /(aq), f{x 2 ),. . .,f{x n _ x ). Et, si nous imagi
nons que,« grandissant indéfiniment, les valeurs x 0 ,x x ,. . .,x n __ x ,x n se
rapprochent de plus en plus l’une de l’autre, la moyenne géométrique
tendra vers une limite qu’on appelle la valeur moyenne géométrique
de la fonction J\x) dans l’intervalle considéré.
Pour démontrer que cette limite existe, et pour l’évaluer, appelons
¡j. le radical sJJ\x 0 )J (x x )... f{x n _ x ). Son logarithme sera évidem-