COURBES DÉFINIES PAR UNE RELATION ENTRE L’AIRE ET L’ORDONNÉE.
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KM,
Quand l’ordonnée M'M ou y s’éloigne à l’infini, elle tend vers zéro
et la valeur absolue de cj tend vers h. Donc h représente la moitié,
OSA ou OSA', de la surface totale comprise entre la courbe et son
asymptote. Or delà résulte, en élevant (i3) au carré, résolvant par
rapport à y, et observant que la différence A 2 — s 2 est le produit des
D'ARCS
deux facteurs A qz o- ou OSA zp OSMM',
(14) y = j {h-—(t 2 )= j (aireMM'A)(aireMM'A');
le solitaire;
elles p'eüe
ce qui exprime que les ordonnées abaissées perpendiculairement sur
Vasymptote so/it proportionnelles au produit des deux parties en
lesquelles elles divisent l’aire totale comprise entre cette asymptote
et la courbe.
ti une aire
D’ailleurs une relation delà formey =n ç(o-), comme Q4), qui donne
l’ordonnée y d’une courbe en fonction de l’aire / ydx — v comptée
éqaatioo,
'O)
à partir de l’origine des abscisses x, suffit pour définir cette courbe :
Me, est
car, si l’on fait, de proche en proche, varier la quantité y d’abord
nulle, l’espacement dx des ordonnées successives sera tel, à chaque
positive
instant, que l’on aura sans cesse y dx — de, c’est-à-dire
raccor-
surlace
da d<7
' ~y
perpendi-
déslgnera
,gue même
aul [avant
d’où il suit que la longueur totale x de faire balayée jusqu'à un mo
ment quelconque par l’ordonnée variable y résultera de la formule
x — J ■ Le lieu des points {x, y) se trouvera donc, grâce à la
variable auxiliaire a, parfaitement déterminé au moyen de la fonction
unique (<t).
L’équation (14), dans laquelle s’introduirait d’ailleurs un terme du
premier degré en a, à coefficient arbitraire, si l’on changeait l’origine
des a ou des abscisses, et un terme constant aussi arbitraire, si l’on dé
plaçait en outre l’axe des x parallèlement à l’asymptote base de faire o-
considérée, est évidemment l’une des plus simples relations que fon
puisse avoir entre l’ordonnée y d’une courbe et une surface a qu’elle li
mite. Comme cette relation n’atteint que le second degré en a, la dérivée
t
ih*X
seconde s’y réduit à une constante. Or la courbe ASA' doit à cette
d't 2 J
»h 5 J par sa
propriété de représenter la coupe longitudinale des gonflements liquides
appelés ondes solitaires, qu’on voit souvent se propager le long des ca
naux ou venir du large, au bord de la mer, déferler sur une plage en
pente douce; la surface du flot y a en effet, au-dessus du niveau xx'