Full text: Correspondence of Descartes and Constantyn Huygens 1635 - 1647

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marge : 
Il désir vive, e la speranza è morta. Le désir 
continue de vivre ? même lorsque l'espérance est 
morte. Nous avons aussi sa réponse au philo 
sophe, dont les raisons, il le sent bien, partent 
« de non moins d'affection que de sagesse » 
(2 juin idg7). «J'espère ? dit-il, que Dieu, 
«/<? temps, et {il ajoute par politesse) vos fortes 
«persuasions me sortiront peu à peu de ce piteux 
« état. » Mais « la douleur d'une si griève plaie 
« et si récente m'assourdit à tout. » Néanmoins 
il n'était pas tellement sourd aux consolations, 
qu'il prenait son parti de n'en pas recevoir de tous 
ses amis: Balzac l'avait oublié, et il s'en plaint 
à Descartes, qui excuse comme il peut, assez 
maladroitement d'ailleurs, ce célibataire ennemi 
de toute chaîne et indifférent à un deuil conjugal 
dont il ne peut sentir les raisons. 
Mais la lettre la plus importante peut-être 
à cet égard est celle que Descartes écrivit encore 
le 10 octobre 164/2. à Constantin Huygens, lorsque 
celui-ci perdit «son cher et unique frères Maurice. 
Nous avions déjà de cette lettre un texte imprimé 
par C 1er se lier. Mais l'original, que nous donne 
aujourd'hui M. Léon Roth, en diffère au point 
qu'on ne peut croire que Clerseller ait simplement 
reproduit cette fois une minute de Descartes, 
comme pour tant d'autres pièces de la Corres- 
XV ii
	        
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