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26 April 164.2] Ixix. Descartes to Huygens
qu’il vous le demande, car ie fçay qu’il eft li courtois qu’il
5 aymeroit mieux vous l’offrir f’il iugeoit que vous l’euiliez
agréable, mais affin qu’il vous puilïè ofter la peine de me
Penuoyer, ii vous en auez le delîèin. Et ie l’ay prié en
eichange de vous preiènter vn exemplaire de mes Médita
tions de Pimpreffion d’Amfferdam, car bienqu’elles ne meri-
iotent pas que vous les liiiez plus d’vne fois, et que ie fçache
que vous les auez délia veuës, a toutefois ie ne me fatisferois
pas à moy mefme li ie manquois à vous les enuoyer ; outre
que cete impreffion eff plus correcte que celle de Paris, et
mefme vn peu plus ample, principalement en la fin de ma
refponfe aux quatrièmes obieétions, où ie me fuis émancipé
d’efcrire que l’opinion commune de nos Théologiens touchant
PEuchariffie n’eff pas li orthodoxe que la miene, ce que le
pere Mercenne auoit retranché b pour ne pas déplaire à nos
Doéteurs. le fuis,
20 Monlieur,
Voffre très obeiflant et
très paffioné feruiteur,
Des Cartes.
D’Endegeeft, ce 26 Auril 1642.
z 5 A Monlieur,
Monlieur de Zuylichem,
Cheualier, Confeiller et
Secrétaire de fon Altelîè,
A la Haye.
12 les] ms. Tes, i.e. originally 1’ [= le] mit h es added later and apostrophe
not erased.
a Above, LXIV, p. 155, 1. 5 f. j LXV, p. 15-5, 1. 2f.
b Above, LXV, p. 155, 1. icj n.