t jan. i<4s] Ixxviii. Descartes to Huygens
moins en moy vne infirmité qui eft, ce me femble, commune
50 à la plus part des hommes, à fçauoir que, quoy que nous
veuillions croyre et mefme que nous peniions croyre fort fer
mement tout ce que la religion nous apprent, nous n’auons pas
toutefois couftume d’en eftre ii touchez a que de ce qui nous
eft perfuadé par des raifons naturelles fort euidentes. le fuis,
îî Moniieur,
Voftre très humble
et très obeiifant feruiteur,
Des Cartes.
D’Endegeeft, le 10 Oétobre 164.2.
60 A en Myn Heer,
Myn Heer van Zuylichem,
Ridder, Raed ende
Secretaris van lîin Hoocheyt,
Inden Haghe.
LXXVIII.
Descartes to Huygens.
y January 1643.
Single sheet foolscap folded into two; top and edges gilt. Text on la
and ib.
Moniteur,
Le pere Mercenne m’ayant cy deuant mandé que
M r Voetius faifoit vn liure b contre moy, comme penfant
49 eft] m’eft 50 àla] auec la, — om T3 touchez] ad. des chofes que
To quoy] nonobftant. — 51 fort] très, la feule Foy nous enfeigne, & où
— Ta ce que. .. apprent] ce qui nous noftre raifon ne peut atteindre. —
eft enfeigné par la Religion.— T3~4 ce qui • • • perfuadé] celles qui
T3 toutefois] neantmoins T3 en ] nous font auec cela perfuadées.
a Clerselier’s variants should be noted. See textual note.
b The Philosophia Cartesiana sive Admiranda Methodus novae Philosophiae
Renati Descartes (Utrecht, 1643), inspired by Voetius, though written
ostensibly by Martin Schook, in reply to the Epistola ad P. Dinet (above,
LXVIIa, p. 166,1. T3 n. ; below, LXXXVI, p. an, 1. 3a f.).
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