237
vent à une chaîne réductive beaucoup plus longue; sans aucun
doute, l’illustre géomètre anglais se serait aperçu de cette cir
constance s’il avait voulu traiter, non seulement le deuxième et le
troisième, mais aussi le premier des exemples proposés à l’endroit
cité de la Zahlentheorie (p. 110). En effet, pour calculer d’après
la méthode des restes impairs la valeur du symbole E il faut
former la chaîne réductive contenant les 21 nombres suivants:
1847,
365,
— 343,
— 321,
299,
277,
— 255,
— 233,
211,
189,
— 167,
— 145,
123,
101,
-79,
-51,
35,
13,
9,
-5,
-1,
tandis que, dans la méthode des plus petits restes, il suffit de former
seulement les deux chaînes
1847, 365, 22 et 365, 11, 2.
Je suis persuadé que tout calculateur préférera la dernière
méthode, et j’en conclus que la conservation des restes pairs et de
la décomposition relative au nombre 2, bien qu’elle soit évitable,
n’est pas du tout superflue, comme le veut M. Sylvester. Je laisse
donc au lecteur le soin de juger de quel côté se trouve la mésintelli
gence; sans doute, j’aurais pu éviter d’entrer dans cette discussion,
provoquée par M. Sylvester, mais j’espère que ma réponse ne sera
pas tout à fait superflue.