266
= + 1 dans le cas, et seulement dans ce cas, où sera une unité.
Si maintenant un nombre du système o est dit décomposable,
lorsqu’il est le produit de deux nombres de ce système, dont aucun
ne soit une unité, il suit évidemment de ce qui précède que tout
nombre décomposable peut toujours être représenté comme le produit
d’un nombre fini de facteurs indécomposables.
Ce résultat correspond encore complètement à la loi qui a lieu
dans la théorie des nombres entiers rationnels ou complexes, savoir
que tout nombre composé peut être représenté par le produit d’un
nombre fini de facteurs premiers; mais en même temps c’est ici le
point où l’analogie, observée jusqu’ici, avec l’ancienne théorie menace
de se rompre pour toujours. Dans ses recherches sur le domaine
des nombres qui appartiennent à la théorie de la division du cercle,
et qui correspondent par suite aux équations de la forme 6 m — 1,
Kummer a remarqué l’existence d’un phénomène par lequel les
nombres de ce domaine se distinguent en général de ceux qu’on a
considérés auparavant, d’une manière si complète et si essentielle,
qu’il restait à peine un espoir quelconque de conserver les lois
simples qui régissent l’ancienne théorie des nombres. En effet, tandis
que, dans le domaine des nombres entiers, tant rationnels que com
plexes, tout nombre composé ne peut se mettre que d’une seule
manière sous la forme d’un produit de nombres premiers, on re
connaît que, dans les domaines numériques considérés par Kummer,
un nombre décomposable peut souvent se représenter de plusieurs
manières, entièrement différentes entre elles, sous la forme
d’un produit de nombres indécomposables, ou, ce qui dans le fond
revient au même, on reconnaît que les nombres indécomposables
ne possèdent pas tous le caractère d’un nombre premier proprement
dit, lequel consiste en ce qu’un nombre premier ne peut diviser un
produit de deux ou de plusieurs facteurs, s’il ne divise au moins
un de ces facteurs. Mais plus le succès des recherches ultérieures
sur de tels domaines numériques devait sembler désespéré*), plus
*) Dans le Mémoire: De numeris complexis qui radicibus unitatis
et numeris integri realibus constant (Yrastislaviæ, 1844, §8), Kummer
dit: «Maxime dolendum videtur, quod hæc numerorum realium virtus, ut in fac
tores primos dissolvi possint qui pro eodem numero semper iidem sint, non eadem
est numerorum complexorum, quæ si esset tota hæc doctrina, quæ magnis adhuc
difficultatibus laborat, facile absolvi et ad finem perduci posset.»
on doit
ont été
féconde
gularité
nombre
nombre
qui n’s
semble,
les lois
lui coïi
domain
une un
dans u:
premiei
premiei
bres id
nombre
idéal, s
à un m
idéaux
dérés c
princi
de for
qui son
briques
étendre
Dirichh
binaires
Le
la divif
subsisté
général
qui avf
j’ai con
supérie
l’applic
*)