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G. Cranz. IY 22. Balistique intérieure. G. Benoit. 
changent avec la façon dont la réaction chimique se produit (on reviendra 
sur ce point un peu plus loin), et avec la grandeur de l’espace de com 
bustion, par conséquent avec la pression du gaz 7 ); de même, il faut 
considérer que les produits de la combustion au moment de l’explosion 
ne sont pas nécessairement les mêmes (à cause peut-être des dissocia 
tions qui se produisent) que ceux que l’on trouve après le refroidisse 
ment dans la bombe calorimétrique 7a ). Pour toutes ces raisons et, en 
outre, parce que la mesure de la chaleur dégagée pendant la combi 
naison offre quelque incertitude, le calcul de W r peut comporter cer 
taines inexactitudes. 
La connaissance de la capacité calorifique sert au calcul de la tempé 
rature de combustion des gaz de la poudre [voir à ce sujet n° 5] 
et aussi au calcul de l’effet utile qu’un canon ou un fusil, considéré 
comme machine thermodynamique, produit pendant le tir, effet dont 
nous allons parler dans un instant. 
Souvent, la capacité calorifique est donnée en mesures mécaniques; 
elle prend alors le nom d'énergie ou potentiel; si l’on désigne cette 
quantité par A r , on a 
A r — W r x 427 kilogrammètres. 
Évidemment cette notion de capacité calorifique perd beaucoup de 
son importance quand on essaie de l’appliquer au cas du tir; cela tient 
à ce que, dans ce cas, il y a une réaction chimique avec production 
de travail: il s’agit en effet de la combustion de la poudre à l’inté 
rieur de l’âme entre la culasse et le culot du projectile, sous un 
volume et une pression dont les variations sont brusques. 
Néanmoins, en balistique, on appelle simplement rendement d’un 
système de canon ou de fusil le rapport 
E 
Axa 
r 1 
de l’énergie E, utilement employée, à l’énergie totale A r xq emmagasinée 
dans la charge de poudre g\ et l’on appelle énergie utile celle relative 
au mouvement de translation du projectile au moment où il passe à 
la bouche; elle est égale à 
QV\ 
2 g 5 
on l’appelle souvent aussi force vive à la touche. 
7) E. Voilier, Balistique des nouvelles poudres 6 ), p. 43. 
7 a ) Cf. O. Poppenberg et E. Stephan, Z. für das gesamte Schiess- ünd Spreng 
stoffwesen 5 (1910), p. 266, 291, 310, 452, 474,