9. Cas de la détonation.
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du canon où J e est égal à tout le volume de l’âme, la pression finale
est donnée par la formule
cette pression peut d’ailleurs être aussi exprimée par la densité de
chargement A et le rapport d’expansion £ = -y- du canon.
La température à la sortie T e s’obtient en appliquant la formule
rpr (J 0 * '
\J e -CC J ’
à cette relation on peut en substituer une autre un peu plus exacte,
en tenant compte de la variation de c v avec la température.
Remarquons en passant que W. Heydenreich 2i ) a observé que les
canons devenus chauds après un long tir sont au toucher, immédiate
ment après que l’on a tiré un coup, plus froids à l’intérieur qu’à
l’extérieur; parfois ce refroidissement peut être suffisamment important
pour éteindre des grains de poudre incomplètement brûlés.
Le travail fourni par les gaz est égal à
U'-Q&ST 1 ]-
Pour obtenir la vitesse du projectile, imaginons que la chambre
est un cylindre de section droite (d’âme) co partout égale. Soient alors
J 0 — aq = col,
J — aq = co{l-\- x)]
et soit — la partie de l’énergie fournie par l’inflammation du gaz
qui met le projectile en mouvement. En ne tenant compte que de
l’énergie du mouvement de translation qui, comme on l’a déjà fait
remarquer, est de beaucoup prédominante, on obtient pour la vitesse v
du projectile la formule
p. 13; on y voit que dans le cas d’une combustion très rapide de la poudre la
valeur théorique de v. (savoir 1,41) est presque atteinte.
24) Schusstafeln 14 ) 2, Berlin 1898, p. 14. Sur le calcul de la température à
la bouche en tenant compte du plus grand nombre possible de circonstances
ambiantes, voir P. de Saint Bobert, Principes de thermodynamique, Turin 1870
p. 261.