128 C. Cranz. IY 22. Balistique intérieure. C. Benoit.
ment, d’après la loi de Poisson,
(b)
P = fi •
où s et x sont connus et où J peut être exprimé facilement en fonction
de x.
Supposons les grains de poudre parallélépipédiques, de longueurs
d’arêtes a, h, c, avec a > b > c\ c est alors ce qu’on appelle l’épaisseur
du grain. Supposons encore que les grains de poudre brûlent par
tranches parallèles.
Soit 2 e la diminution de chacune des arêtes après un temps £;
le volume de la partie brûlée du grain de poudre, après un temps t,
a alors pour valeur
ahc — {a — 2e)(b — 2é)(c — 2e);
on voit donc que i est fonction de e; nous supposons que cette fonc
tion est de la forme
(c) i = j^e + ;a 2 e 2 + ¿t 3 e 3 ,
où (i 17 a 2 , dépendent de la forme du grain et de la masse de la
charge. Supposons aussi que la vitesse de combustion soit de
la forme
(d)
de
dt
où 5, K t et X soient connus.
Le problème à résoudre consiste à exprimer v en fonction de «,
en tenant compte des relations (a), (b), (c) et (d).
Pour y parvenir il faudrait d’abord envisager une première période
prenant fin quand le grain est tout à fait brûlé, donc quand 2e est
devenu égal à c; à partir de cet instant, le calcul peut être effectué
d’après le n° 9 en envisageant l’expansion pure et simple des gaz
présents sans avoir à tenir compte de l’adjonction, à ces gaz, de gaz
provenant à nouveau de la poudre.
Quand bien même les difficultés mathématiques qui s’opposent à
l’obtention d’une solution générale de ce système d’équations seraient
surmontées, aucun résultat précis ne serait cependant atteint, parce
que d’une part la loi de combustion (d) n’est pas justifiée dans la
réalité [voir n° 8], parce que, d’autre part, la résistance B et les facteurs
jî et K t , peut-être aussi le covolume a, ne sont pas des constantes,
parce qu’en troisième lieu la densité des gaz de la poudre n’est sûre
ment pas la même dans toute l’âme, et qu’enfin il ne peut s’agir d’une