8. Exposé théorique.
7
Lent des
e forme
tanément: le projectile solide qui se déforme sans changer sensiblement
de volume et le projectile gazeux qui comprimé en avant du solide
tend à reprendre son volume primitif correspondant à la pression
Uhanase
atmosphérique tout en perdant sa force vive et en produisant des
mr per-
dilacérations particulières qui, dans des cas donnés, peuvent simuler
l’effet produit par une balle explosible. Le projectile lancé par une
ion f(y)
t à des
sn balis
ions les
de l’air
ndrique,
Le mode
n et de
arme à feu exerce trois actions très différentes qui se succèdent dans
un intervalle de temps très court:
1°) L’action de l’air due à son poids et à sa forme.
2°) L’action due à l’élasticité du gaz dont le volume augmente
subitement.
3°) L’action du solide qui se déforme sans changement sensible de
volume et frappe les parties déjà entamées par l’action du projectile-air.
L’importance du rôle accordé au projectile-air se trouve annulée
avec sa
n droite.
ne à cet
couches
par les expériences de P. Henrard et de F. A. Journée. Ce dernier re
marque que lorsqu’on tire une balle à travers une cible de toile et
de papier de 5 à 7 mm d’épaisseur, les perforations produites par le
projectile ont exactement son diamètre sans trace d’éclatement ou de
tvec une
déchirures causées par le manchon d’air.
ériences
•sphère),
»ondrait,
environ
ixe et à
75 mm
surface
dessures
que de
P. Henrard tire une balle peinte en bleu sur une cible fraîchement
peinte en rouge: la balle s’aplatit et est légèrement teinte en rouge
au centre de sa surface d’impact, c’est-à-dire au point où d’après la
théorie de L. H. F. Melsens, devait exister une cupule creusée par la
résistance du projectile-air. De même, un obus pénètre dans l’argile
en creusant un canal de même calibre que le sien, sans trace d’action
du projectile-air.“*
De toutes ses études E. Mach a déduit que la soi-disant ré
sistance de l’air au mouvement des projectiles n’est qu’un agent fictif:
ce n’est pas sous cette forme que l’on doit se représenter la cause
j. H. F.
qu’écrit
du ralentissement des projectiles oblongs; ce n’est qu’un procédé
pratique d’estimation [cf. n° 5].
En réalité, le projectile dépense son énergie à produire des ondes
s par les
.t simul-
aériennes, à faire naître des tourbillons, à produire des effets de frotte
ment et d’échauffement, mais nullement à produire un effort dynamique
îr Gegen-
t Schmidt,
illerie 26
0. Mata,
aondenza,
en chaque centimètre carré de sa section. Les ondes soulevées dans
l’air par le projectile au cours de son avancement doivent le précéder
si sa vitesse est inférieure à celle du son: dans le cas contraire, elles
accompagnent le projectile. Dans ce dernier cas, les expériences de
E. Mach 9 ) et C. V. Boys 10 ) ont montré que ces ondes se reforment à
9) E. Mach et P. Salcher, Sitzgsb. Akad. Wien 9511 (1887), p. 765.
10) Nature (Londres) 47 (1892/3), p. 415, 440.