15. Résistance du canon.
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extérieur d a , on obtient pour la résistance à la rupture à l’intérieur
et pour la résistance J a à l’extérieur suivant la direction tangentielle
[ans l’intérieur du plan de section), ou encore pour la variation
et des diamètres spécifiques d i et d , les expressions suivantes,
des diamètres spécifiques d t et d a , les expressions suivantes,
dans lesquelles E représente le coefficient d’élasticité et où l’on a posé
ou, en négligeant p a vis-à-vis de p i7
Ad i == ^Ei 2x l+ 1
df 3,/i ' x s - 1
d a 1)'
En considérant le plus grand effort imposé à la partie intérieure
du canon, Winkler a montré qu’on est garanti contre une déformation
permanente quand, p. désignant la pression du gaz, on a
En considérant la tension suivant l’axe, G. von Bach trouve au con
traire que cette sécurité est acquise quand on a
dans ces relations J' represente la plus grande resistance possible de
la matière à la traction. D’après G. Kaiser, J' = 8 kg par mmq pour le
bronze ordinaire des canons; pour l’acier au nickel J' = 30 kg par mmq.
Comme
Ji 2% 2 +1
les couches extérieures seront moins éprouvées que les couches inté
rieures, une augmentation de l’épaisseur de la paroi au dessus d’une
certaine limite (environ 1,5 calibre) n’accroîtra donc plus de façon
notable la puissance de résistance.
Quand il s’agit de grandes pressions, on emploie pour les bouches
à feu des canons frettés. Sur un premier cylindre, on place une
seconde couche annulaire, à chaud; le diamètre intérieur de cette
couche est, à froid, un peu plus petit que le diamètre extérieur de