F. Notes historiques.
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bouches à feu de la Marine, sont donc en général peu appropriées
aux canons de la Guerre; celles de F. Gossot et R. Liouville 76 ) n’échap
pent qu’en partie à cet inconvénient. Après une discussion rapide et
intéressante des parties fondamentales de la théorie présentée dans les
travaux de balistique récents, E.Emery 75 ) examine ce que ces travaux
contiennent d’essentiel et ce qui peut y introduire des erreurs systé
matiques; il indique ce qui lui paraît susceptible de subsister au
milieu des conditions les plus diverses et montre comment, aux hy
pothèses qui servent de base à la théorie de F. Gossot et R. Liouville™),
on peut substituer une hypothèse plus simple, celle de la constance de
la surface d’émission des brins de poudre, permettant de parvenir par
des procédés commodes aux résultats principaux de ces auteurs.
G. Sugot 77 ) a discuté quelques conséquences des formules de
P. Charbonnier et montré qu’il n’est pas impossible d’en faire certaines
applications.
Sous la rubrique „Communications diverses“ le „Mémorial de l’artil
lerie de la marine“ a publié, depuis 1905 jusqu’en 1908, toute une série
de critiques et d’observations, de réponses et de questions, anonymes
ou signées, qui ont éclairci plusieurs difficultés soulevées par des
problèmes de balistique intérieure.
76) Mémorial de l’artillerie de la marine (3) 1 (1907), p. 21.
77) Id. (3) 2 (1908), p. 479.