8. Exposé du problème et propriétés générales de la trajectoire. 31
permettre de s’en rendre compte E. Vallier^ 1 ') a donné comme il suit
l’équation de la trajectoire sous forme mathématiquement exacte d’inté
grale définie.
Considérons un point {x, y) de la trajectoire, correspondant à l’in
clinaison 6 ou à p = tg 6, et exprimons y et p en fonction de x par
la formule de Maclaurin.
Si
V = fi?)
est l’équation de la trajectoire on a, en s’arrêtant au terme en x 2 pour
le développement de y et au terme en x pour le développement de
dy
P = dx’
y = x fX0) + ^f\0) + F h ,
P = + xf"{ 0) -f- B. 2 ,
où les restes R t et R 2 ont pour valeurs exactes les intégrales définies
X X
B, S,- J(x- S )f"{z)ds.
0 o
En désignant par v la vitesse du point (x, y) on a d’ailleurs
y' = fi?) = P = tg 0,
y" = = f'{x) = ï~g~Tâ ’
v dx v ' v-cos 2 0
^ dx 2 fi) ~ 1 ^v i cos^d’
ce qui conduit à écrire, en continuant à se conformer aux notations
du n° 1,
9%
V = X tg CD —
v & t 2 F" cos
zfdz
et
P = tg V - y* - 2 »./bÎSb]. (
i)dk
où f s’obtient en remplaçant dans la variable x par
L'U 4 COS S 0J Î v 008 0
la variable d’intégration z.
Si les intégrales indiquées pouvaient s’évaluer explicitement, le
problème balistique serait absolument résolu. En d autres termes, *
67) + Revue d’artillerie 29 (1886/7), p. 11.