40
C. Cranz. IY 21. Balistique extérieure. E. Voilier.
au moment du tir, prise au ras du sol; A, g sont deux paramètres
empiriques.
Le même artifice a été utilisé par cet auteur dans le cas de
n = 2 de manière à n’employer encore que des fonctions élémentaires.
Enfin, dans le cas où la résistance ne peut être représentée par une
formule monome, N. Zàbudskij et M. de Sparre partagent la tra
jectoire en trois arcs dont les deux extrêmes sont calculés avec les for
mules de n — 2 et le grand arc intermédiaire avec celles de n = 4*.
13. Méthode de Didion. I. Didion 100 ) partit du procédé de Jean
Bernoulli, mais en substituant à
7 dx
ds = — a
cos 6
non pas simplement dx, mais adx, où a est une valeur moyenne de
Il estime cette valeur moyenne en remplaçant l’axe de trajec
toire qui va de 6 0 à 6 l par une parabole, comme cela peut se faire
dans le vide, et en choisissant comme facteur de courbure le rapport
de la longueur de l’élément d’arc à l’élément d’abscisse
= 1 ^(tgQi)-P(tg0 o )
2 tg ô, tg Oq 1
où P est la fonction déjà introduite plus haut au n° 9.
Il dressa en conséquence des tables de 6 et des fonctions modi
ficatrices de Jean Bernoulli G, G lf G 2 , G 3 du n° 12 en admettant pour
F{y) la forme
bv 2 -f- cv d .
Pour c — 0, cette solution revient à celle de Jean Bernouilli, sauf
que b est affecté du multiplicateur 6.
% Si la loi de résistance de l’air admise par I. Didion n’est plus
applicable aujourd’hui, sa méthode de séparation des variables, généra
lisée par P. de Saint Robert, n’en conserve pas moins toute sa valeur;
elle est encore à l’heure actuelle appliquée par de nombreux balisti-
ciens, tels que N. Zàbudskij, J. M. Ingàlls, A. G. Greenhill pour n’en
citer que quelques uns. Il est donc intéressant de s’y arrêter et de
la présenter nettement.
Si dans l’équation de l’hodographe
gd(v cos 0) = vF(v)dd,
où nous poserons pour simplifier l’écriture Vj = v cos 0, on peut subs
100) Balistique 78 ), p. 59 et suiv.; (2 e éd.) p. 80 et suiv.