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C. Cranz. IY 21. Balistique extérieure. E. Voilier.
une approximation toujours suffisante, les équations du mouvement,
au moyen d’un choix différent d’inconnues et de variables, choix qui
a depuis été adopté sauf de légères modifications dans la plupart des
mémoires traitant de la question.
En 1882, N. V.Maievskij reprit la question en appliquant la méthode
de M. de Sparre et en introduisant des fonctions de la vitesse u ana
logues à celles de F. Siacci.
Ces formules supposent que l’angle de l’axe du projectile avec
la trajectoire reste très petit et que la vitesse initiale est considérable.
En désignant alors par M(u) et B(ii) deux fonctions analogues aux
fonctions J(u) et A(u) déjà employées, la formule de la dérivation
est la suivante:
(1) . = HVc'x {-1WJ)] sec 3 y.
Dans cette formule
te 1 ?»
où
li est le rayon de giration du projectile autour de son axe de
figure, exprimé en demi-calibre;
if est un facteur spécifique, dépendant à la fois de la longueur L
du projectile en calibres et de l’exposant moyen n qu’il faudrait ad
mettre pour la vitesse si l’on mettait la résistance de l’air sous une
forme hv n dans la trajectoire considérée (voir p. 3).
(On peut admettre n — si v reste supérieur à 400 mètres, n = 2
si v inférieur à 500 mètres est supérieur à 400 mètres, n — 3 si v
s’abaisse au-dessous: cette évaluation est suffisante dans le problème
actuel).
rj est l’inclinaison finale des rayures.
Les fonctions M et B sont définies par les relations
«O
w o
P. Laurent 111 ) a calculé une table de la fonction secondaire de
dérivation, qu’il désigne par A (ce) et qui facilite les applications
numériques, car l’équation (1) se transforme en
z — Ac' 2 A (a) sec 3 <p,
171) Revue d’artillerie 48 (1896), p. 465/9.