XV.
k NOVEMBRE 1G36.
Quand je dis isopérimètres, j’entends les bases y comprises ou excep
tées, comme vous voudrez.
Vous en aurez la solution quand il vous plaira, si vous ne voulez
prendre la peine de la trouver vous-même, et je vous l’aurois envoyée
dès maintenant, n’étoit que je crois que vous désirerez avoir le plaisir
d’y penser.
Attendant que vous me fassiez la faveur de m’écrire, je demeu
rerai etc.
XV.
FERMAT A ROBERVAL.
MARDI k NOVEMBRE 1636.
(C'a, p. 146-1^7 ; B f° 2 V0 . )
Monsieur,
1. Me réservant à vous écrire une autre fois les défauts que j’ai
trouvés dans votre démonstration (*) et dans votre Livre imprimé ( 2 ),
que j’espère vous faire avouer par vos propres maximes, je me con
tenterai de répondre présentement aux autres points de votre Lettre.
2. Et premièrement vous saurez que nous avons concouru au même
medium sur le sujet de la somme des deux quarrés rationaux, com-
mensurablcs eu longueur, appliquée au double de la somme des côtés,
excédant d’une ligure quarrée ( 3 ).
3. Vous vous êtes servi aussi d’un même medium ( 4 ) que moi en la
quadrature des paraboles solides, quarréquarrées etc. à l’infini; mais
vous supposez une chose (vraie] de laquelle vous n’avez possible
(!) Lettre XIV, 2. — Fermât annonce les objections contenues dans la Pièce XVL, ci-
après.
( 2 ) Voir Lettre VII, 4, note i.
( 3 ) Voir Lettre XIV, 3.
{’*) Voir Lettre XIV, 7.