XXIV. - DÉCEMBRE 1G37.
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Or, en la précédente figure, les lignes BN et BC sont égales, cha
cune a la sienne, aux lignes BN et BG de cette seconde figure, et nous
pouvons, par un même raisonnement, prendre un point à discrétion
dans la ligne AB de la première figure, pour en tirer une pareille
conclusion a la précédente. Donc, quelque point que vous preniez
dans la ligne AB, soit de la première, soit de la seconde figure, les
parallèles seront entre elles comme CB à BN, c’est-à-dire toujours en
même proportion.
Du point F tirons les perpendiculaires FH, FI sur les lignes AO
et AD. Au parallélogramme GAEF, les angles AGF, AEF seront égaux
comme étant opposés : donc les triangles GFH et EFI sont équiangles,
et par conséquence,
comme EF est à FG, ainsi FI est à FH.
Or
FI est à Fil comme le sinus de l’angle DAF est au sinus de l’angle OAF,
et par conséquent, faisant, si vous voulez, une même construction en
la première figure, vous conclurez, pour éviter prolixité, que le sinus
de l’angle DAB est au sinus de l’angle OAB en la première figure,
comme le sinus de l’angle DAF au sinus de l’angle OAF en la seconde
figure (').
13. Cela ainsi supposé et démontré, considérons la figure de la
page 20 de la Dioptrique {fig- 09), en laquelle l’auteur suppose que
la balle, ayant été premièrement poussée d’A vers B, est poussée de
rechef, étant au point B, par la raquette CBE, qui sans doute, au sens
de l’auteur, pousse vers BG; de sorte que de ces deux mouvements,
dont l’un pousse.vers BD et l’autre vers BG, il s’en fait un troisième
qui conduit la halle dans la ligne BI.
14. Imaginons ensuite une seconde figure pareille à celle-là, en
(i) On voit que désormais Format reconnaît pleinement, pour la composition des forces
concourantes, le principe du parallélogramme qu’il avait mis en doute dans sa discussion
avec Roberval sur la Géostatique (voir notamment Pièce XVI).