XLI.
4 AOUT 1640.
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épluché ces matières, et je serai bien aise d’apprendre le sentiment
de M. de Roberval.
7. Au reste, vous ou moi avons équivoqué de quelques caractères
au nombre que j’avois cru parfait (■*), ce que vous connoîtrez aisé
ment puisque je vous baillois 137438953471 pour son radical, lequel
j ai pourtant depuis trouvé, par l’abrégé tiré de ma troisième propo
sition, être divisible par 223; ce que j’ai connu à la seconde division
que j’ai laite, car, l’exposant dudit radical étant 37, duquel le double
est 74, j’ai commencé mes divisions par 149, plus grand de l’unité qui'
le double de 74; puis, continuant par 223, plus grand de l’unité que
le triple de 74, j’ai trouvé que ledit radical est multiple de 223.
De ces abrégés j’en vois déjà naître un grand nombre d’autres et mi
par di veder un grau lame.
Je vous entretiendrai un jour de mon progrès, si M. Frenicle me
vient au secours et m’abrège par ce moyen*ma recherche des abrégés,
bu tout cas, je vous conjure de faire en sorte que M. de Roberval joigne
son travail au mien, puisque je me trouve pressé de beaucoup d’occu
pations qui ne me laissent que fort peu de temps à vaquer à ces
choses.
Je suis etc.
XLI.
ROBERVAL A FERMAT.
SAMEDI 4 AOUT 1640.
( Va, p. i65-i66.)
Monsieur,
1. Encore que depuis près de trois ans je n’aie eu l’honneur d’a
voir commerce avec vous, je n’ai pourtant pas été privé entièrement
(*) Probablement dans la partie perdue de la Lettre XXXIX.