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LUI. - ANNÉE 1643.
Je suis de tout mon cœur, mon Révérend Père,
Votre etc.,
A Toulouse, ce i3 janvier 1643.
Fermât.
6. Je vous prie de presser M. de Carcavi pour le Pappus manuscrit,
et pour les propositions que M. de Saint-Martin a deM. Frenicle (').
LUI.
FERMAT A CARCAVI ( 2 ).
< 1643 >
{Va, p. 178.)
Monsieur,
1. Vous m’obligez toujours et je connois, dans la continuation de
vos soins, celle de votre affection, de quoi je vous rends mille grâces.
Pour la Géométrie, je n’ose pas encore m’y attacher fortement
depuis mon incommodité : je n’aurai pourtant pas beaucoup de peine
à trouver les deux de vos propositions ( :< ); pour celle de la parabole,
je ne l’ai pas examinée, ni tentée.
2. Je remets tout ceci à ma première commodité; mais, de peur que
vous ne m’accusiez de n’envoyer rien de mon invention, je vous envoie
trois nombres parmi plusieurs autres que j’ai trouvés, dont les parties
aliquotes font le multiple.
( 1 ) Voir Letlrc LIV, 3 cl 4.
( 2 ) Nous avons conservé à celte Lettre, dont la date est incertaine, le numéro qui lui
a été assigné dans la Table du Tome I, page 4; mais, après nouvel examen, elle nous
paraît avoir été écrite entre la Lettre LVIII du 3i mai 1643 et la Lettre LIX non datée;
elle peut donc n’ètre pas antérieure au mois d’août i643.
( 3 ) Ces propositions paraissent bien différentes do celles dont il est parlé Lettre LIV, 1.
Nous n’avons pu trouver d’autres renseignements ni sur les unes, ni sur les autres.