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LV. - IG FÉVRIER 10i3.
6. Vous ne m’écrivez pas à quoi il a tenu que je n’aie pas eu de
réponse de M. l’abbé de Cbampbon (') depuis si longtemps, ni si
vous avez parlé à M. de La Chambre, duquel je voudrois, avant que
rien tenter pour moi, que vous sùssiez à quoi la chose tint l’année
passée.
LV.
FERMAT A MERSENNE ( 2 ).
LUNDI IG FÉVRIER 16V3.
(A, f 17-18; B, f" 23 v°.)
Mon Révérend Père,
1- Je vous remercie de vos soins à l’endroit de M’. de La Chambre, e(
à lui-même de ceux qu’il prit à Lyon pour moi. M. deMarmiesse, notre
avocat-général, m'ayant confirmé ce que vous venez de m’écrire, lors
qu'il sera temps, je ne doute point qu’il n’ait assez de crédit pour faire
tenir celle vieille promesse que M. le Chancelier a faite depuis si long
temps en ma faveur ( :! ).
2. Je suis bien aise que mes solutions ( 4 ) aient plu à M. de Saiu(-
Martin; elles sont purement de mon invention, et M. de Frenicle le
pourra assurer que j’ai trouvé par ma méthode la solution de tout ce
qu’il m’avoit proposé sur pareil sujet. Ce n’est pas qu’il ne l’eût trouvé
sans doute longtemps auparavant, mais j’ai eu assez de bonheur pour
découvrir par d’autres voies ou quelquefois par les mêmes ce qu’il me
proposoit, et je crois que les démonstrations de toutes ces proposi
tions pourront malaisément venir d’ailleurs que de moi, si je ne me
l rompe.
( 1 ) Cp. Lettres LI, 4 et 6: LU, 2.
( 2 ) Lettre inédite.
(») Cp. Lettres LI, 1; LU, 2: LIV, 6.
( 4 ) Voir Lettre LIV, 3 et 4.