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ŒUVRES DE FERMAT. — CORRESPONDANCE.
mesme, excusés du moins mes fautes et faictes moi la grâce de les
tenir cachées et de me croire tousiours,
Monsieur,
Vostre très humble et
très obéissant seruitcur.
Fermât.
A Tolose le 18 aoûl 164B (*)•
( Adresse.)
A Monsieur
Monsieur de la Chambre
chez Monseigneur le
Chancelier.
A Paris.
LXVI.
NOTE DE FERMAT
JOINTE A LA LETTRE PRÉCÉDENTE ( 2 ).
(Bib. Nat. fr. 17890, f° 113.)
L’arrest que le parlement de Tolose a donné par lequel il est inhibé
de louer les tailles a main armée et par logements effectifs de gens de
guerre, a esté si necessaire dans la conionture présente, qu’il n’y auoit
apparament que ce seul remede pour faire subsister le calme dans la
prouince de Guienne qui est dépendante de ce ressort.
Le bruit qui s’estoit espandu par toutes les villes que le roi alloit
quitter les arrerages des impositions et accorder une diminution con
sidérable de la taille courante faisoit supporter au peuple auec tant
(*) Celle susoription est presque entièrement effacée : la date a été inscrite an verso
par les commis de Séguier.
( 2 ) Publiée par M. Charles Henry (Recherches, p. 68) d’après l’autographe.