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ŒUVRES DE FERMAT. — CORRESPONDANCE.
encore la trouver pleinement; je ne vous la proposerois pas pour la
chercher, si j’en étois venu à bout ( < ).
Cette proposition sert à l’invention des nombres qui sont à leurs
parties aliquotes en raison donnée, sur quoi j’ai fait des découvertes
considérables. Nous en parlerons une autre fois.
Je suis, Monsieur, votre, etc.,
A Toulouse, le 29 août 1604.
Fermât.
LXXIV.
FERMAT A PASCAL ( 2 ).
VENDREDI 23 SEPTEMBRE 1634.
(OEiwres de Pascal, IV, p. 437-44'■)
Monsieur,
1- N’appréhendez pas que notre convenance se démente, vous l’avez
confirmée vous même en pensant la détruire, et il me semble qu’en
répondant à M. de Robcrval pour vous, vous avez aussi répondu pour
moi.
Je prends l’exemple des trois joueurs, au premier desquels il manque
une partie, et à chacun des deux autres deux, qui est le cas que vous
m’opposez.
Je n’y trouve que 17 combinaisons pour le premier et 5 pour chacun
des deux autres : car, quand vous dites que la combinaison acc est
bonne pour le premier et pour le troisième, il semble que vous ne
vous souveniez plus que tout ce qui se fait après que l’un des joueurs
a gagné, ne sert plus de rien. Or, cette combinaison ayant fait gagner
le premier dès la première partie, qu’importe que le troisième en
( ! ) Voir Tome I, p. 131, et Tome U, p. 206.
( 2 ) Réponse à la lettre LXXII.