XC bis.
10 MARS 1058.
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Magnanima menzogna, or quando è il vero etc.
l’ajouterai un jour, si les géomètres de Paris soutiennent la démon
stration de M. Descartes.
Tl ne sera pas malaisé par les répliques de M. Descartes de supposer
ce que j’aurois dit au contraire, et ma dernière < lettre > le con
tiendra à peu près.
Vous me renvoierez mes écrits (') quand vous voudrez; je n’en ai
point de hâte.
XC bis.
FERMAT A CLERSELIER.
DIMANCHE 10 MAUS 1038.
(D., m, 440
• Monsieur,
1. Les conclusions qui se peuvent tirer de la proposition qui sert
de fondement à la Dioptrique de M. Descartes sont si belles et doivent
naturellement produire de si beaux effets dans tous les ouvrages de
Part qui regardent la réfraction, qu’il seroit à souhaiter, non seule
ment pour la gloire de notre défunt ami, mais bien plus pour l’aug
mentation et embellissement des sciences, que cette proposition fut
véritable et qu’elle eût été légitimement démontrée, et d’autant plus
qu’elle est de celles dont on peut dire que mulla s ant falsa probahi-
liora veris. Je veux même passer plus outre et la comparer à ce fameux
mensonge dont il est parlé dans le Tasse, et que ce poète assure être
plus beau que la vérité :
Quando sarà il vero
Si bollo, die si possa a li preporre? ( 2 )
Je commence par là. Monsieur, afin de vous faire connoitre que je
(’) Il s’agit probablement d’écrits mathématiques conservés d’ailleurs; mais nous ne
pouvons préciser lesquels.
( 2 ) Jerusalem délivrée, II, i-i ;