FERMAT A G ARC AVI (').
< FÉVRIER 1660 >
(Corresp. Huyg., n° 727.)
... On peut considérer les roulettes allongées ou raccourcies d’une
autre manière que n’a fait M. Dettonville :
Supposez qu’en la roulette ordinaire les seules appliquées soient
allongées ou raccourcies proportionnellement, c’est-à-dire que, Taxe
demeurant le même, chacune des appliquées est augmentée de la
moitié ou bien raccourcie de la moitié, auquel cas il se produit des
courbes nouvelles : celles des appliquées allongées sont au dehors de
la roulette et celles des appliquées raccourcies sont au dedans.
Je dis que toutes les roulettes allongées en ce sens sont égales à
la somme d’une ligne droite et d’une circulaire, et que toutes les
roulettes accourcies au même sens sont égales à des courbes para
boliques.
Par exemple, soit une roulette allongée dont les appliquées soient
aux appliquées de la roulette naturelle comme le diamètre d’un
quarré à son côté, je dis que cette roulette allongée, prise tout
entière, c’est-à-dire des deux côtés, et que par la construction vous
voyez être plus grande que la naturelle, est égale à la circonférence
(') Fragment envoyé par Carcavi à Huygens le 6 mars 1660. — Publié pour la pre
mière fois par M. Ch. Henry (Pierre de Carcavy r p. 3t).