C1X.
DÉCEMBRE 1660.
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l’avoir encore vu que, puisqu’il partoit de votre main, il ne pouvoit
manquer quoi que ce soit à sa perfection. Vos autres ouvrages que j’ai
vus et admirés m’ont obligé d’en parler de la sorte et j’ai eu plus de
raison d’en user ainsi que celui
Qui nunquam visæ flagrabal amoro puellæ ( 1 ).
Votre grande et juste réputation est le seul et véritable garant de
tous vos livres. Il me tarde de les voir et de me confirmer par leur lec
ture au jugement que j’en ai fait par avance et en la passion que vos
autres écrits m’ont donnée, d’être toute ma vie avec grand respect,
Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Fermât.
(*) Juvénal, Sat. IV, n3.