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ERMAT.
VII. - AOUT 1636. 31
VII.
FERMAT A ROBERVAL (')•
< AOUT 1636 >
( Va, p. 133— 134• )
Monsieur,
1. Après vous avoir remercié de la faveur que vous m’avez faite et
de la peine que vous avez prise, je répondrai en peu de mots aux objec
tions que j’ai trouvées dans votre Lettre, et ce, sans aucun esprit de
dispute et pour vous faire seulement approuver la vérité de mes propo
sitions.
2. La première objection ( 2 ) consiste en ce que vous ne voulez pas
accorder que le mitan d’une ligne qui conjoint deux poids égaux des
cendant librement, s’aille unir au centre du monde. En quoi certes il
me semble que vous faites tort à la lumière naturelle et aux premiers
principes ; car, puisque ces deux poids sont égaux et qu’ils ont tous
deux même inclination pour s’unir au centre du monde, s’ils n’étoient
pas empêchés, il est clair qu’ils y approcheront tous deux également.
Autrement, ayant supposé les poids égaux et les inclinations au centre
égales, vous admettriez néanmoins plus de résistance d’un côté, ce qui
seroit absurde.
Et n’importe d’alléguer un levier horizontal, lequel, étant pressé par
deux forces égales aux deux bouts horizontalement, demeure néan
moins en l’état qu’il est, quoique l’appui qui est au dessous le divise
en parties inégales. Car, au cas de ma proposition, la vérité de mon
principe dépend de ce que les deux poids (ou puissances) ont naturel
lement inclination au centre de la terre et tendent là; et c’est pourquoi, (*)
(*) Première lettre do Format à Hoberval, répondant à une lettre perdue où ce dernier
critiquait les propositions de la Pièce Y, qui lui avait été communiquée par Careavi.
( 2 ) Voir Pièce Y, 2.