Full text: Correspondance (Tome 2)

XIII. 
22 SEPTEMBRE 1636. 
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13. De triangulis rcctangulis (*) propositio non satis perspicue, ut 
opinor, in tua epistola est concepta : solvetur a me fortasse, si clarius 
proposueris. 
Addictissimus tibi, 
Fermai. 
XIII. 
FERMAT A ROBERYAL. 
LUNDI 22 SEPTEMBRE 1636. 
( Va., p. 136-187.) 
Monsieur, 
1- Je surseoirai avec votre permission à vous écrire sur le sujet des 
propositions de Méchanique, jusques à ce que vous m’aurez fait la 
faveur de m’envoyer la démonstration des vôtres, ce que j’attends au 
plus tôt sur la promesse que vous m’en faites ( 2 ). 
2. Sur le sujet de la méthode ( :1 ) de maxirnis et minirnis, vous savez 
que, puisque vous avez vu celle que M. Despagnet vous a donnée, vous 
avez vu la mienne que je lui baillai, il y a environ sept ans, étant à 
Bordeaux. 
Et en ce temps-là je me ressouviens que M. Philon ayant reçu une de 
vos lettres, dans laquelle vous lui proposiez de trouver le plus grand 
cône de tous ceux qui auront la superficie conique égale à un cercle donné, 
il me l’envoya et j’en donnai la solution à M. Prades pour vous la 
rendre. Si vous rappelez votre mémoire, vous vous en souviendrez 
peut-être, et que vous proposiez cette question comme difficile et ne 
(*) Aucune autre allusion, dans la Correspondance qui nous reste de Fermât, n’est faite 
à cette proposition. Peut-être s’agit-il do la question I do Sainte-Croix à Dcscartcs (voir 
plus haut pages 63-64, note), dont l’énoncé énigmatique prêtait facilement à confusion. 
( 2 ) Dans une réponse perdue à la lettre XI, Roberval annonçait sa lettre suivante, XIV. 
( 3 ) Voir Lettre IX, 8.
	        
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