AVANT-PROPOS.
La présente publication a été considérablement retardée par la
guerre et par les crises.
M. de Waard découvrit, en 1914, à la Bibliothèque de Groningue,
des inédits de Fermât dans un manuscrit que les Catalogues signa
laient comme ne renfermant que des travaux arithmétiques des
frères Schooten : ce sont les documents imprimés, dans le présent
fascicule, sous les n os Y, YI, VII; il convient d’y joindre la réponse
de Roberval à Fermât, imprimée sous le n° III. Il ne put publier
quelques-unes de ses trouvailles qu’en 1917, dans les Mémoires de
VAcadémie de Toulouse. M. Ducrot, de la maison Gauthier-Yillars,
entra alors immédiatement en relations avec l’auteur et, peu après,
l’administration accueillait favorablement le projet d’un supplément
aux Tomes I-IY des Œuvres de Fermât publiées sous ses auspices.
Entre temps, M. de Waard faisait de nouvelles découvertes dans un
manuscrit de la Bibliothèque de Florence, recueil de pièces mathé
matiques provenant de Yiviani; en particulier, il retrouvait une pièce
estimée perdue, le n° X du présent fascicule, la plus importante de la
série, car on y trouve un essai de démonstration de la méthode de
maximis et minimis et la notion de dérivée seconde.
Le manuscrit de Florence reproduit à peu près le manuscrit de
Groningue et ces deux recueils constituent les deux sources, les plus
anciennes que l’on connaisse actuellement, pour l’établissement du
texte de Fermât : d’où l’intérêt des variantes qu’ils apportent.
Sous les n os I et II, l’auteur expose les raisons péremptoires d’attri
Fermat. — Supplément.
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