80. Détermination métrique générale de Cayley.
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de la conique absolue sont
V + V + V = x î — 0.
Cela fixé, il suffit, pour déterminer l’angle de deux droites, de
connaître les directions de ces deux droites, c’est-à-dire leurs points
à l’infini. Si
(x 1} x 2 , x s , 0), (y x , y 2 , y s , 0)
sont les coordonnées de ces points, l'angle des deux droites est mesuré
par l’expression
*v
= ir lo a
B -f- y B*— AC
B — y B*
où l’on a posé pour abréger l’écriture
AG
A^xy + x 2 2 4- x*,
B * X lVl + ^2 + Z S y 3 ,
O = Vi + Vz + y*? -
La distance de deux points x, y de coordonnées
(Æj, x 2 , x 3 , # 4 ), {y x , y 2 , y 2 , y y
est de même mesurée par l’expression
*V
y*V 2 . /f* _ Jfc\
y J ’ r y J
2
f
où le radical a sa détermination positive et où le est une constante
positive dont la valeur dépend du choix que l’on a fait du point-unité
sur la droite
^ = a; 2 = x s .
Ces deux expressions de a xy et de d xy sont des invariants par
rapport aux équations précédentes de la conique absolue.
30. Détermination métrique générale de Cayley et son inter
prétation non-euclidienne par Klein. Il résulte de ce qui précède
que l’on peut établir dans tout espace projectif une géométrie métrique
conventionnelle, analogue à la géométrie métrique ordinaire, en regar
dant un plan de l’espace comme plan idéal (à l’infini) et une conique
+ z 2 2 + x 2 2 — 0, x± — 0
située dans ce plan, comme conique absolue. On a tout naturelle
ment l’idée de généraliser ces conventions, de façon à rattacher aussi
à la géométrie projective une géométrie métrique conventionnelle dans
laquelle, au lieu d’une conique absolue, on envisage comme forme
absolue une quadrique quelconque arbitrairement fixée. On est ainsi
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