120 DI 1. F. Enriques. Principes de la métrique générale,
la forme
ds 2 — ~l 1~ .
i + + f «„*)
La géomârie métrique différentielle d’une variété v z à courbure
constante k équivaut pour k — 0 à la géométrie parabolique dans une
région de l’espace ordinaire euclidien; pour 1c < 0, elle équivaut à la
géométrie hyperbolique dans une région de l’espace ordinaire euclidien;
pour le > 0 elle équivaut à la géométrie elliptique dans une région de
l’espace ordinaire euclidien.
Dans cet ordre d’idées, JB. liiemann a tout d’abord attiré l’atten
tion sur le cas où kj>0, cas qui est celui de la géométrie elliptique.
L’aiïirmation de JJ. liiemann relative à la forme à laquelle on peut
ramener l’expression du carré ds 2 de l’élément linéaire ds d’une variété
à courbure constante h a été vérifiée 368 ) par E. B. Christoffel 369 ) et par
B. Lipschitz 37 °).
S. Lie S71 ) a démontré comme conséquence d’un de ses théorèmes
sur les groupes continus que toute variété métrique v n a nécessairement
une courbure constante, quand il est possible de la faire mouvoir sur
elle-même de façon à transformer en général un élément linéaire issu d’un
point de la variété fixé arbitrairement en un autre élément arbitraire
issu du même point. Sous ces hypothèses le groupe de mouvements
de v n renferme \n{n 1) paramètres, c’est-à-dire le plus grand nombre
possible de paramètres.
Ces recherches de S. Lie simplifient les conditions d’homogénéité
d’une variété v n établies par B. Biemann.
3b. Caractère projectif des variétés à courbure constante.
E. Beltrami 2 " 2 ) et L. Schlàfli 373 ) ont étudié le caractère projectif des
variétés à courbure constante.
E. Beltrami a montré que, dans une variété à courbure constante,
on peut, par un choix convenable du système de coordonnées, repré
senter les lignes géodésiques par des équations du premier degré.
Il en résulte que la géométrie projective s’applique, au sens dif
férentiel, aux variétés à courbure constante quand on envisage dans
ces variétés les lignes géodésiques comme des droites.
368) Cf. L. Bianchi, Atti R. Accad. Lincei Bendic. mat. (5) 7 II (1898), p. 147.
369) J. reine angew. Math. 70 (1869), p. 46, 241.
370) J. reine angew. Math. 70 (1869), p. 71; 72 (1870), p. 1.
371) Cf. S. Lie et F. Engel, Transformationsgruppen 9S ) 3, p. 353/5.
372) Ann. mat. pura appi. (2) 2 (1868/9), p. 232; Opere 1, Milan 1902, p. 406.
373) Ann. mat. pura appi. (2) 5 (1871/3), p. 178/93.