45. Formes à trois dimensions de Clifford-Klein.
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Les surfaces cylindriques, aussi bien que les surfaces de Clifford
considérées dans leur totalité, ne peuvent se mouvoir sur elles-mêmes
que de oo 2 manières.
On démontre qu’une variété euclidienne V 2 à deux dimensions
illimitée, sans points singuliers ou lignes doubles, mais à deux faces,
peut s’appliquer entièrement soit sur le plan euclidien, soit sur un
cylindre droit à base circulaire, soit sur la surface de Clifford 412 ).
On rencontre d’ailleurs un autre type de variété V 2 à une seule
face qui est représentée sur une surface de Clifford de façon qu’à
chaque point de V 2 correspondent deux points homologues sur la sur
face de Clifford, tandis qu’à chaque point de cette surface ne cor
responde qu’un point de F 3 413 ). En envisageant de même les différents
types de variété V 2 à courbure constante positive ou négative, on arrive
aux résultats suivants 414 ):
TJne variété illimitée à deux dimensions, à courbure constante, positive
peut s’appliquer entièrement, d’une façon bi-univoque, soit sur le plan
elliptique, soit sur la sphère. Il existe, par contre, une infinité de types
de variétés illimitées à deux dimensions (sans points singuliers ni lignes
doubles), ayant une courbure constante négative, qui, envisagées dans leur
totalité, ne peuvent se mouvoir sur elles-mêmes de oo 3 manières. Leur
détermination conduit à des divisions du plan hyperbolique en polygones
congruents qui sont analogues aux divisions du plan euclidien soit en
bandes parallèles, soit en parallélogrammes.
Tout cet ordre de recherches se rattache étroitement aux questions
géométriques que l’on aborde dans la théorie des fonctions des variables
complexes, quand on y étudie les fonctions périodiques ainsi que les
fonctions automorphes linéaires 415 ).
45. Formes à trois dimensions de Clifford-Klein. Parmi les
variétés F 3 a trois dimensions, on trouve de même des formes de
Clifford-Klein. Elles sont également illimitées, sans points singuliers
ni lignes doubles, et, envisagées dans leur totalité, elles ne peuvent
se mouvoir sur elles-mêmes de oo 6 manières, comme le peut une quel
conque de leurs parties simplement connexe.
412) F. Klein* 10 ); W. Killing, Math. Ann. 39 (1891), p. 257; Geometrie 77 ) 1,
p. 325.
413) F. Klein 410 ).
414) F. Klein 410 )', cf. W. Killing, Geometrie 77 ) 1, p. 325 et smv.
415) Yoir par ex. H. Poincaré, Acta math. 1 (1882), p. 1/62 on encore l’ex
posé résumé de B. Fricke et F. Klein, Vorlesungen über automorphe Funktionen 1,
Leipzig 1897. Cf. II11 et II12.