16. Correspondance dans le plan et dans l’espace à plusieurs dimensions.
«Si 7 dans un plan, à chaque point x correspondent /3 points y et,
à chaque point y, a points x, et si, en outre, y est le degré de la
courbe engendrée par les points y qui correspondent aux points x
d’une même droite, la somme a -j- /3 -f- y est égale au nombre des
coïncidences isolées augmenté de l’ordre de la courbe lieu de tous
les autres points doubles et de la classe de l’enveloppe des droites
joignant les points de cette courbe avec leurs correspondants infini-
ments voisins» 121 ).
Puis H. G. Zeuthen lui-même et, d’une façon plus complète,
JS. Schubert 122 123 124 ) ont étendu ce théorème à l’espace ordinaire. Dans le
système de JS. Schubert, il revêt d’ailleurs une autre forme [n° 25],
qui est susceptible d’extension aux espaces supérieurs [n° 26].
C’est ce qui a été fait par JS. Schubert lui-même et, sous différentes
formes, par E.Caporoli 1 ™) et par M. Fieri iu ). C’est à M.Pieri 125 ) que l’on
énumérations comme l’a fait par ex. E. Baldus [Math. Ann. 72 (1912), p. 1].
Il en est de même pour le principe de correspondance dans l’espace. Voir à ce
sujet E. Sturm [Geom. Yerwandtschaften 62 ) 4, p. 1 et suiv.] ainsi que les articles III 27
et III 28.
121) A. Brill [Math. Ann. 8 (1875), p. 534] utilise cette formule, ainsi que
le principe de correspondance ordinaire, pour démontrer les théorèmes de contact
de M. Chasles et de J. Pli. E. de Fauque de Conquières du n° 22 (notes 181 et 183).
Ces théorèmes, ainsi que d’autres ayant une portée plus vaste, dus à
G. Fouret [C. R. Acad. sc. Paris 80 (1875), p. 805] et à H. Schubert [Math.
Ann. 10 (1876), p. 109], rentrent dans le problème général suivant: Etant donnés
dans un espace linéaire à n dimensions deux systèmes oo i et oo*' de variétés à
n — 1 dimensions, quel est l’ordre du lieu (à i -(- % — 1 dimensions) des points
de contact entre variétés des deux systèmes? La solution que M. Pieri [Giorn.
mat. (1) 30 (1892), p. 131] en a donnée est une généralisation de celle que A. Brill
avait donnée pour deux ou trois dimensions, en tant qu’elle utilise un théorème
corrélatif sur les correspondances de oo w-1 couples de points homologues qui
découle par projection du principe de M. Pieri cité dans la note 124; toutefois
la démonstration de M. Pieri ne repose pas directement sur ce principe mais sur
les formules de coïncidence de H. Schubert [n° 25].
Le principe de correspondance dans le plan a été ensuite appliqué par
H. G. Zeuthen [Math. Ann. 18 (1881), p. 33] qui le modifie de façon à obtenir
une formule de correspondance sur une quadrique [voir à ce sujet H. G. Zeuthen,
Lehrbuch 1 ), n os 142 à 150], par M. Pieri [Atti R. Accad. Lincei Eendic. (4) 2 I
(1885/6), p. 327; (4) 2 II (1885/6), p. 40], par A. Del Ee [Rend. Cire. mat. Pa
lermo 1 (1887), p. 272] et par E. Sturm [Geom. Verwandtschaften 62 ) 4, p. 130/51]
à la génération de configurations collinéaires ou corrélatives.
122) Math. Ann. 10 (1876), p. 57.
123) Memorie di geometria, Naples 1888, p. 331.
124) Atti R. Accad. Lincei Eendic. (4) 3 I (1886/7), p. 196; Rend. Cire. mat.
Palermo 5 (1891), p. 252; 11 (1897), p. 58.
125) Atti Accad. Torino 25 (1889/90), p. 366.
19*