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III 1. F. Enriques. Questions d’ordre élémentaire.
4) Si B est un point du segment AC, I? un point du segment
AJ C et si
AB^A'BJ, JBC = B'C',
on a aussi
AG=A'C'.
5) Si, dans un plan, on se donne une demi-droite C'a partant
d’un point O' et si l’on considère un des deux demi-plans limités par
la droite (a'), on peut déterminer, dans ce demi-plan, une demi-droite
O'h' issue de 0' et formant avec C'a un angle congruent à un angle
donné ^fj{a, h)- on écrit
*£0', &') = *:(«, h).
6) Si Oh est une demi-droite issue du sommet 0 de l’angle
<£(a, c) et si O'h' est une demi-droite issue du sommet 0' de l’angle
<3c(a' ; c'), si enfin
$j{a, h) = <£(>', V) et <£(6, c) = <£(6' c ),
on a aussi
$j{a, c) = c).
7) Si A, B, C d’une part, A', JBJ, G' d’autre part, sont des „triples
de points“ [groupes de trois points] non situés en ligne droite et si
AB=A'B', AC = A'C',
■^BAC^^B'A'C',
on a aussi
^JABG = ^JA'B'C et ACB = <£A'C'B'
et par conséquent aussi
BG = B'C'.
Ces postulats ne contiennent pas le postulat d’Archimède qui doit
donc leur être expressément adjoint quand on en a besoin. Ils
forment la base des théorèmes ordinaires relatifs à la congruence des
triangles, théorèmes sur lesquels repose toute la théorie de la con
gruence des figures quelconques.
12. Sur la réduction des concepts fondamentaux considérés
dans les numéros précédents. L’Ecole de logique mathématique de
G. Peano m ), faisant abstraction de tout ce qui ne regarde pas
uniquement la logique formelle, se propose de restreindre le nombre
des concepts dont il vient d’être question (n os 7 à II) et de pour
suivre au point de vue formel, autant que faire se peut, l’examen
des postulats en les décomposant dans leurs éléments. *
117) Voir G. Peano, Formulaire de mathématiques 4, Turin 1903, p. 253.