ÉVALUATION D’UNE AIRE PLANE DE CONTOUR DONNÉ. g5
lent, opéi’alion constituant bien, à proprement parler, la quadrature
de cette surface.
Soient AMBM'A (yig. 44) la figure plane, limitée en tout sens,
dont on demande d’évaluer la surface, et Ox, O y les axes rectilignes,
Fig. 44.
faisant entre eux un angle donné y, auxquels on la rapporte. Menons
une quelconque, mM, des ordonnées qui la coupent et que défi
nira, en position, leur abscisse, O?n = x. Nous aurons, ici, à consi
dérer spécialement la partie, M'M, de cette ordonnée, qui sera com
prise à l’intérieur de la surface AMBM'A; car cette partie M'M jau
gera, en quelque sorte, la surface dans le sens de mM, et c’est d’elle
que dépendra l’étendue à évaluer, du moins pour l’abscisse x ou
vis-à-vis du point m. Sa longueur M'M sera évidemment une fonc
tion de x, parfaitement déterminée, et que l’on pourra calculer dans
chaque cas si toutes les parties du contour AMBM'A sont bien défi
nies. Nous appellerons F(,3?) cette fonction. Elle s’obtiendra, par
exemple, en menant les deux ordonnées extrêmes Aa, B^, entre les
quelles est comprise la surface, et dont nous appellerons respective
ment a, b les abscisses O a, O ¡3, puis en prenant, pour chaque abscisse
intermédiaire Oui = x, la différence mM — mW des deux ordonnées
correspondantes de la partie supérieure AMB du contour et de la
partie inférieure AM'B, ordonnées qu’on pourra connaître en fonc
tion de x quand la forme et la situation de la figure par rapport aux
axes seront désignées.
Cela posé, observons que des ordonnées infiniment voisines, mM,
nN,..., menées depuis aA jusqu’à [3B, découpent la surface en
bandes étroites, dont l’une, MM'N'N, par exemple, est comprise
entre l’ordonnée mM, d’abscisse x, et l’ordonnée «N, qui a pour
abscisse x^-dx. Or cette bande M'M N N' peut être assimilée à un
parallélogramme qui aurait pour un de ses côtés la droite M'M — F {x),