APPLICATION A L’AIRE DE L’ELLIPSE.
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rence algébrique M'M, que nous désignons, en général, par F(^),
vaudra donc le double de mM, c’est-à-dire 2 - \ja-—x" 1 . D’ailleurs.
a v
Fig. 45.
'0 /m
l’abscisse la plus petite est, pour toute la courbe, celle, — a, du
point A', symétrique de A par rapport à l’origine O ; et la plus grande
est celle, a, du point A. La formule générale (1) deviendra donc
(2)
/ a jj
2 — a?- — x %
dx.
Pour simplifier cette expression, observons que, x variant de — a
à a, le rapport ^ croît de — 1 à 1 et égale, par conséquent, le sinus
d’un angle qui grandirait de — ^ à -• Appelons u cet angle, et pre-
nons-le pour variable indépendante. Nous aurons x — «sin«; d’où
dx — a cos u du, y a 2 — x 2 dx — a 2 \/i — sin 2 u cos u du — a 2 cos 2 u du ;
et, comme u varie de — - à -1 la formule (2) deviendra
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Aire de l’ellipse = 2 ab sin
cos 2 u du.
Or nous pouvons (p. 88) remplacer la fonction sous le signe f, cos 2 u,
par sa valeur moyenne dans l’intervalle tt des deux limites, valeur que
nous avons trouvée (p. 90) être \; et, l’intégrale se réduisant alors à
/ — = — j la formule cherchée sera
2 2
(3) Aire de l’ellipse = izab siny-
Comparons cette surface à celle du parallélogramme circonscrit
B. — IL Partie élémentaire. 7