98 QUADRATURE DES SURFACES PLANES : AIRES DU CERCLE, DE L’ELLIPSE,
CDD'C', dont les côtés CD, CG' sont respectivement égaux et paral
lèles aux deux diamètres conjugués, AA'=2a, ïïh' — ib, qui ont
servi d’axes coordonnés. Son aire est le produit {2a) {2 b) siny, et l’on
voit que la formule (3) équivaut à la proportion
Aire de l’ellipse _ tz
Aire du parallélogramme circonscrit 4
Donc, l’aire d’une ellipse est le produit, par le facteur constant - 1
de l’aire de tout parallélogramme circonscrit, à côtés orientés
suivant deux diamètres conjugués ; d’où il suit évidemment que
tous les parallélogrammes circonscrits ci une même ellipse, et qui
ont leurs côtés parallèles à deux diamètres conjugués de la courbe,
sont équivalents.
Supposons, en particulier, qu’on ait choisi pour demi-diamètres
conjugués OA, OB les demi-axes (rectangulaires) de l’ellipse, dont
nous appellerons A le plus grand et B le plus petit. Alors il faudra
faire, dans (3), a — A, b — B, y —et il viendra
(5) Aire de l’ellipse = ttAB.
On remarquera que si, A restant constant, B grandissait jusqu’à la
valeur A, l’ellipse finirait par se confondre avec son cercle circon
scrit, de rayon A, et que, en même temps, son aire t:AB deviendrait
tîA 2 , expression bien d’accord avec celle que donne la Géométrie élé
mentaire, où, cependant, les éléments de surface choisis étaient déli
mités par des rayons divergents et non, comme ici, par des cordes
parallèles à l’axe des y. De même, si B était invariable, mais que A
décrût jusqu’à la valeur B, l’ellipse se réduirait au cercle, de rayon B,
qui lui est inscrit; quant à son aire, elle deviendrait tu B 2 . Et comme
on a ttAB =V ,, ( 7r A 2 )(ttB 2 ), la formule (5) équivaut à l’énoncé sui
vant, en langage ordinaire :
Une ellipse a pour aire la moyenne proportionnelle entre Voire
de son cercle inscrit et celle de son cercle circonscrit.
278. — Deuxième exemple : aires limitées par des courbes paraboliques.
On appelle quelquefois parabole de degré n une courbe dans la
quelle l’ordonnée y a pour expression, en fonction de l’abscisse x, un
polynôme f{x) du degré n, courbe telle, par suite, que toute droite
parallèle à l’axe des y la coupe à une distance finie de l’axe des x et
en un seul point. Mais, dans un sens un peu différent, qui ne com-