I16
FORMULE GÉNÉRALE
xOp, qu’il fait avec une perpendiculaire O/j» à üy et Os. Proposons-
nous d’exprimer le volume de ce corps, au moyen d’une intégrale dé
pendant de quantités explicitement calculables dès qu’on aura défini
la situation, par rapport aux axes, de la surface A SB qui le limite,
c’est-à-dire dès que l’on connaîtra l’équation des diverses parties
de ASB.
A cet effet, de même que nous avons évalué les surfaces planes par
une division en bandes étroites ayant la direction des ordonnées, me
nons ici, ¡3ar les divers points de l’axe des x, des plans, parallèles à
celui des yz, qui partageront le volume en tranches d’une épaisseur in
finiment petite. Soit RSTT'S'R' l’une de ces tranches, comprise entre
le plan MNQ, qui a l’abscisse OQ = ju, et le plan suivant M'N'Q',
Fig. 5o.
dont Pabscisse OQ' est x + dx. Appelons a Faire de la première base
RST de cette tranche, c’est-à-dire Faire de la section faite dans le
corps par le plan MNQ. Il est évident que si une droite, constamment
égale et parallèle à QQ', se mouvait entre les deux plans MNQ, M'N'Qb
de manière à suivre le contour de la section er, celte droite mobile dé
crirait un cylindre entourant un volume presque identique à celui de
la tranche RSTT'S^'; car il ne s’en distinguerait que le long du bord
sur une profondeur comparable à QQ' = dx, ou, pour ainsi dire, par
de simples rognures, insignifiantes en comparaison de la tranche to
tale. Donc on pourra prendre comme expression de celle-ci le volume
du cylindre, produit de la base a par sa distance au plan M'N'Q' de
l’autre base, c’est-à-dire par la perpendiculaire QP au plan M'N'Q',
projection de QQ'— dx sous l’angle Q'QP = xOp = ^ — <p. Ainsi