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TRENTE-SEPTIÈME LEÇON.
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES D’ORDRE SUPÉRIEUR ET ÉQUATIONS
DIFFÉRENTIELLES SIMULTANÉES.
372.
Des équations différentielles du premier ordre simultanées :
existence de leurs intégrales générales.
Considérons n fonctions inconnues y, z, u, ... d’une variable indé
pendante ¿r, définies au moyen d’équations de la forme
dv
(O
y ou -j£ =fi(x,y, Z, U, ...),
~ ou ~ =Mx,y, Z, U, ...),
, du » , .
U ou — =fs{x,y, Z, U, . . .),
qui, pour chaque valeur de la variable x, font connaître leurs déri
vées premières en fonction de cette valeur x et des valeurs actuelles
de y, z i u i • • • elles-mêmes. Un tel ensemble d’équations constitue
évidemment l’extension, au cas de plusieurs fonctions inconnues, de
l’équation différentielle du premier ordre étudiée dans la Leçon pré
cédente. On l’appelle un système d'équationsdifférentielles simulta
nées, et l’on dit, d’ailleurs, qu’il est du premier ordre, parce que les
dérivées du premier ordre sont les plus élevées qui y paraissent.
Si l’on se représente /, s, u, ... comme les ordonnées de tout
autant de courbes, en imaginant que ces courbes doivent être tracées
par des points, mobiles, tous à la fois, le long d’une même droite,
sans cesse perpendiculaire à l’axe des abscisses x et animée d’un
mouvement continu dans le sens de cet axe, il est clair qu’on pourra,
comme dans le cas d’une fonction unique y ou d’une équation unique
y' =/{x,y), se donner sur la droite mobile la position première de
tous ces points, c’est-à-dire les valeurs dites initiales, y 0 , z 0 , u 0 , . . .
de y, z, u, ... correspondant à une certaine valeur, x 0 , de x, et que
c’est alors seulement que les équations (i) détermineront les direc-