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,(J0 THÉORIE DES SYSTÈMES D’ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES :
lions, définies au moyen des coefficients angulaires y', z', u',
prises au même moment par les divers points mobiles. Ceux-ci se
rendront de la sorte dans des positions infiniment voisines, où une
nouvelle application des équations (i) fera connaître les nouvelles
directions, presque identiques aux précédentes, qu’ils devront pren
dre ; et ainsi de suite. Dans quelques situations qu’arrivent ainsi, de
proche en proche, les points ayant y, z, u, ... pour ordonnées, il
existera toujours certaines pentes y 1 , z', u r , . . . satisfaisant aux équa
tions (i) et qui permettront à ces points d’atteindre finalement une
abscisse x quelconque, tant que, du moins, x, y, z, u, ... se main
tiendront dans les limites entre lesquelles les fonctions j\, f 2 , f 3 , . ..
sont réelles et finies.
Donc, les équations simultanées (i) admettent toujours un sys
tème d’intégrales générales, de la forme
[ y — Fi(æ?,jk 0 , «o, •••)»
) z = F 2 {x,y 0 ,z 0 , Mo, • • •),
V 2 ) \
J m — F 3 (x,y 0 ,z 0 , u 0 , ...),
c’est-à-dire quVZ existe toujours des fonctions y, z, u, ... qui le
vérifient et qui, pour x = x 0 , peuvent recevoir des valeurs y 0 , z 0 ,
u 0 , . . . choisies à volonté.
373*. — Unité du système des intégrales générales; possibilité de
quelques intégrales singulières et calcul direct de celles-ci.
(Compléments, p. 245*.)
374. — De la forme normale des intégrales : facteurs d’intégrabilité.
Il est clair qu’on pourra, dans les intégrales (2), substituer à r 0 ,
zo, u 0 , . . . d’autres constantes arbitraires en même nombre, c¡, c 2 ,
c 3 , . . ., liées k y o, z 0 , u 0 , . . . par des relations quelconques, et dont,
par suite, y 0 , z 0 , u 0 , . . . seront des fonctions déterminées. Les n
variables y, z, u, ... dépendront donc des n constantes c,, c 2 , c 3 ,...,
en même temps que de x\ et elles pourront d’ailleurs n’être obtenues
par l’intégration que sous forme implicite, c’est-à-dire à l’état de n
équations non résolues entre x, y, z, u, ... et c¡, c 2 , ..., c n . De
telles relations sont dites des équations intégrales du système (1). Si
on les résout j>ar rapport aux n constantes cq, c 2 , c 3 , . . ., elles de
viendront de la forme
(5) (x,y,z,u,...)—Cl, o 2 (x,y,z, u, ...) = c 2 , y 3 (x,y,z, u,...) = c 3 , etc.,