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ÉQUATION LINÉAIRE DU SECOND ORDRE A COEFFICIENTS CONSTANTS ;
Alors la formule (Si) de y, restreinte à C, cos $x + C 2 sin $x, devient
aussi simple que possible, après substitution des valeurs correspon
dantes (3o) de C t et C 2 , si l’on change sous les signes y le nom de la
variable d’intégration x, afin de pouvoir, sans confusion, introduire
sous ces signes des facteurs en x. Appelons cette variable, par exemple,
et, dans la différence
il sera permis de faire passer les facteurs sin^Æ;, cos[3¿u sous les
signes f, puis de réduire à une seule intégrale la différence des deux.
Il viendra enfin, comme solution générale de (32),
o
Effectivement, deux différentiations successives en x de cette ex
pression (33) de y, dans lesquelles on se souviendra de la règle établie
plus haut (p. i6i) pour dlfférentier une intégrale définie à élément
et limites variables, donnent
y = — Cj j3 sin fix -+- C-2 ¡3 COS^¿r-f- F(£) cos($x— ¡3Í) d\
y" — — Cl P 2 cos ¡3# — C 2 P 2 sin $x
(34)
'-O
et cette dernière valeur de y", jointe au produit par ¡B 2 de l’expression
(33) de y, rend bien la somme/+ y-y égale à F(oi), conformément
à (32).
On voit, en faisant c 1 — o, c 2 = o dans (33) et dans la première
(34), que le dernier terme de (33), fourni par la variation des con
stantes, constitue pour l’équation proposée (32) une intégrale particu
lière initialement nulle avec sa dérivée première y'. La quadrature
qu’exige le calcul de ce terme se fera évidemment sous forme finie par
les principes exposés dans la XXII e Leçon (pp. 23, 29 et 32), quand
F(£) se composera de termes proportionnels à des facteurs comme \ m ,
ou £" z cosni;, ou \ m sin n \ (avec m entier et positif), ou comme e W! ?cosn\
et sinn \ (m et n désignant des nombres quelconques). Telle est
donc la solution de l’équation proposée, que la méthode de la varia
tion des constantes, appliquée en faisant varier celles-ci à partir de