EXPOSÉE POUR LES CAS LES PLUS SIMPLES.
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n’est autre que (3), par l’annulation supposée cleo/ aux deux limites,
annulation entraînant celle du terme intégré or.
& dy 1
C’est donc au moyen d’intégrations par parties, dans lesquelles ils
prennent pour facteurs non intégrés les facteurs multipliant sous les
signes f une différentielle de variation, que les géomètres parvien
nent facilement à éliminer les variations non arbitraires égales à de
telles différentielles (ou aux dérivées correspondantes) prises par rap
port aux variables d’intégration.
En résumé, remplaçons le dernier terme de (2) par sa valeur ainsi ré-
r b
duite (3), et l’expression définitive de la variation de / f{x,y,y')dx,
' a
sous la forme voulue d’une différentielle totale, sera
(6) 0 f f(x,y,y’)dx = f [ < yn r dx - d&¡)oy.
• a ' x=d v /
D’après la règle énoncée des maxima et minima, il faudra y égaler
à zéro le coefficient de chaque variation oy; ce qui donnera une infi
nité d’équations comprises dans la formule
(7)
d I dx _ d iL
dy
üy
En d’autres termes, la relation (7) devra être vérifiée en tous les
points de la courbe AMB : ce sera l'équation différentielle de celte
courbe. Comme la fonction /et, par suite, les dérivées partielles -j
df
dy’
df
, dépendent généralement de x, y et y', la différentielle complète
.df
d -r~-, sera
dy
d\f
d\f
1 ■ - y ,
dx dy' dy dy' J dy
supprimant le facteur commun dx, deviendra
dff
-.y
dx, et l’équation (7), en y
(8)
df _ fff _ d\f dff o
dy dxdy' dy dy' ^ dy' 2
On voit c[u’elle est du second ordre. Son intégration fera donc con
naître la ligne AMB demandée; car les deux constantes arbitraires
qu’elle introduira se détermineront en exprimant que la courbe passe
par les points donnés A et B, ou qu’on doit y avoir/ = a A pour X — o
et / = pB pour x — b.
Í83*. — Justification directe de cette méthode.
(Compléments, p 536*.)