■ : :;y. .■ i
- e'è'àèèx
Elle signifie, en langage ordinaire, que, dcuxs l expi ession donnes
Mdæ + N dy, le coefficient affectant la différentielle d’une des
deux variables doit avoir, par rapport a l autre variable, meme
dérivée que le coefficient de la différentielle de celle-ci par rapport
à la première.
On l'aurait immédiatement prévu en observant que, si la fonction cp
dM dN
existe, M, N sont ses deux denvees premières, et que > y— con
stituent par suite les deux expressions ^ et sa dérivée
seconde oblique. Mais la démonstration précédente fait voir de plus
que cette égalité, évidemment nécessaire, des deux dérivées réciproques
de M et N, est suffisante pour que la fonction cp existe.
Extension de la méthode précédente au cas d’un nombre
quelconque de variables.
Supposons maintenant que l’expression à intégrer soit
M dx -h N dy -+- P dz.
ou qu’on ait trois variables x, y, z et, par conséquent, les trois équa
tions à vérifier
M c ll
dx 1 ’ dy
On pourra d’abord ne considérer que les deux premières, ou choisir,
parmi toutes les manières possibles de faire varier à la fois x, y et z,
celles où ^ ne change pas. On sera ainsi ramené au cas de deux va
riables x, y; et, si la condition d’intégrabilité (5) est satisfaite quel
que soit z, la formule (4), qui implique deux intégrations, l’une en x,
l’autre en y, fera connaître la fonction cp la plus générale qui puisse
de la sorte vérifier les deux premières relations (6). Observons seule
ment que, dans cette formule (4) et d’après la démonstration même
qui a conduit à la poser, le terme complémentaire indéterminé c n’est
astreint qu’à ne pas dépendre de x ni de y : ce n’est qu’en ce sens, ou
par rapport à x et à y, qu’on l’a dit constant. Dès qu’il y a lieu de
considérer une nouvelle variable z, il peut donc devenir une fonction
arbitraire de z. Aussi le désignerons-nous par^(s). Quant à la partie