CONDITIONS D’iNTÉGRABILITÉ.
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en général, entrera aussi par M et N, nous l’écrirons simplement
f (M dx + N dy), pour nous rappeler que ses deux, dérivées respec
tives en x et y sont M et N. Nous aurons donc, en vertu des deux
premières équations (6) du problème, comme expression la plus gé
nérale possible de tp, la suivante
cp = /(M dx -+- N dy) -+- ijd-s).
(7)
où il ne restera d’indéterminé, c’est-à-dire de disponible pour essayer
de satisfaire à la troisième équation (6), que le terme 'i(s).
Or cette troisième équation (6) devient aisément, par la substitution
à cp de sa valeur (7),
(8)
D’ailleurs, t|/(3) ne se trouvant astreint qu’à ne pas dépendre de x
ni de y, on pourra vérifier cette équation (8) si son second membre
est en effet une expression de acceptable ou indépendante
de x et de y, c’est-à-dire à la double condition que ses deux dérivées
partielles en x et en y se réduisent à zéro pour toutes les valeurs pos
sibles de x, y et z. Il y aura donc deux conditions d’in té grabili lé à
joindre à la précédente (5), et ce seront, sous une forme condensée
qui nous est familière, les deux relations
d P d*
f (M dx -+- N dy) = o.
d{x,y) d(x, y) dz
ou
d P d d f ( M dx -t- N dy)
d{x,y) dz d{x, y)
c’est-à-dire, finalement
dP _ dM
dx d z
(9)
Ainsi l’introduction de la troisième variable z, ou de la troisième
équation (6), a pour effet de rendre nécessaires les deux nouvelles
conditions d’intégrabililé (g); et celles-ci expriment que les deux dé
rivées, en x et y, du coefficient P affectant la différentielle de la va
riable nouvelle z, doivent être égales respectivement aux dérivées,
par rapport à z, des coefficients M et N des différentielles dx et dy.
Ces conditions sont, comme on voit, analogues à la première, (5), et
leur nécessité se trouvait également évidente.