DÉCOMPOSITION DES FRACTIONS RATIONNELLES EN FRACTIONS SIMPLES.
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SIMPLES.
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degré n— i au plus. On aura donc extrait de la fraction proposée un
certain polynôme, constituant la partie entière que cette fraction con
tenait, et le quotient se complétera par la fraction proprement dite
q> (x)
, dont il nous reste à nous occuper pour la subdiviser en fractions
A*)'
aussi élémentaires que possible.
Dans ce but, nous commencerons par résoudre complètement, au
moyen des procédés de l’Algèbre, l’équation du n ième degré f{x) — o,
afin de décomposer f{x) en ses facteurs réels du premier ou du second
degré. Nous savons : i° qu’aux diverses racines réelles simples, que
j’appellerai a, b, il correspondra tout autant de facteurs du pre
mier degré, savoir x — a, x — b, ...; 2° qu’a chaque racine réelle
multiple, c par exemple, d’un certain degré de multiplicité p, il cor
respondra le facteur (x — c) p ; 3° enfin, qu’à chaque couple déracinés
imaginaires conjuguées, de la forme a + p y/— i et a — p y/— i , il cor
respondra le facteur réel du second degré
{x — a — p/— 1 ){ X — «4- p/— i) — (x — a) 2 -4- p 2 ,
en sorte que, si q désigne le degré de multiplicité de ce couple de ra
cines conjuguées, /(#) sera divisible par [(x — a) 2 + P 2 ]?. Donc,
quand on connaîtra toutes les racines réelles simples a, 6, .. ., toutes
les racines réelles multiples c, . .., ainsi que leurs degrés respectifs
de multiplicité et tous les couples de racines imaginaires
a ± Py/— i, , avec leurs degrés analogues de multiplicité q, ..., on
pourra mettre le dénominateur f{x) de la fraction sous la forme
f(x)= {x — a){x — b).. .{x— c)p.. .[{x — a) 2 —i— p 2 ]?. ..;
et il est évident que le degré, n, de f{x), égalera le nombre des fac
teurs du premier degré x — a, x — b, ..., x — c, x — c, ..., plus le
double du nombre des facteurs du second degré {x — oc) 2 h— p 2 , ... ;
c’est-à-dire, en tout, le nombre des racines tant imaginaires que réelles
de l’équation f{x) = o, chacune comptant pour autant que l’indique
son degré de multiplicité.
Actuellement, l’expression considérée ^ T)
/O)
j avec son numérateur
<o{x) d’un degré moindre que le dénominateur et son dénominateur
égal au produit des facteurs x — a, x — b, .. ., (x — c) p , .. .,
[(¿c — a) 2 -f- P 2 ] 7 , . . ., se trouve avoir justement la forme de la frac
tion qu’on obtient, toutes les fois qu’on ajoute ensemble des fractions
ayant comme dénominateurs ces facteurs respectifs et ayant leurs