36 DÉCOMPOSITION DES FRACTIONS RATIONNELLES EN FRACTIONS SIMPLES :
numérateurs de degrés moindres que leurs dénominateurs. En effet,
de telles fractions, quand on les réduit au dénominateur commun f{x)
, - , f( x ) f( x )
en multipliant leurs deux termes par les polynômes x _ a > ’ ‘ 1 * >
/(*) acquièrent des numérateurs généralement du degré n — i,
(X c)P
comme et la somme de ces numérateurs, numérateur de la
somme des fractions, forme bien de même un polynôme analogue à
cd(æ'). Il est donc naturel de chercher à décomposer ^7—7
T v / J\ x )
en fractions
plus simples, qui auraient pour dénominateurs, respectivement, x— a,
x — h, .. et dont les numérateurs, de degrés moindres, seraient :
i°, de simples constantes A, B, ... pour les fractions correspondant
aux facteurs du premier degré; 2 0 , des polynômes de degrés p— 1,
— 1 pour les fractions correspondant aux facteurs plus complexes
{x — c)p, [(a? — a) 2 + p 2 ]?,
Or ces dernières fractions peuvent elles-mêmes se décomposer en
d’autres plus simples. Car si, par exemple, celle qui correspond au
facteur (x — c) p est
'K®)
^ » où ty(x) désigne un polynôme du
degré p — 1, on pourra, en divisant par x — c et appelant d’une
part Q le quotient de degré p — 2, d’autre part le reste constant,
écrire <]; ( ¿c ) = Q ( ¿c — c) C p , ou, par suite,
tyjæ) _
(x — c)P (x
Q
c]P~ l
C, .
( x — c)P ’
puis on extraira par le même procédé, de
O
fraction simple, de la forme
G«—1
{x — c)p~ 1
j une nouvelle
(a? — c)P~ l
analogue à ——et ainsi
ŸO)
de suite, jusqu’à ce que la fraction ^ YV '"A /; se trouve remplacée par
une somme,
G«—1
G,
{x — c)P
mp
5 où les
(X —c)P (X C)P~ i ’’’ (X — c) 2 X — c
numérateurs C 1} C 2 , . . ., C^, seront des nombres constants. De même,
si^(^c) désigne le numérateur de la fraction correspondant au facteur
[(x — a) 2 + P 2 ] 7 , en divisant y {x) par le trinôme du second degré
(x — a) 2 x 2 —2xx-h (a 2 + p 2 ) et appelant Q le quotient, du
degré 2cj — 3, D q x + E 7 le reste du premier degré, on aura
X( x ) ~ QtO a ) 2 ■+■ P 2 ] + {^q x —t- );