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DÉCOMPOSITION DES FRACTIONS RATIONNELLES :
nôme ®{x) qui doit l’exprimer identiquement, posons
( X — CjP- 1
(x— 2) 2 -+- P 2
fi X )
Les parties du second membre qui correspondent aux racines réelles
x — a x — b
———— , • • • j du degré n — i en x, ou de degrés moindres; et les
( x — c ) ( i *= ’ & ’
parties suivantes, produits de facteurs du premier degré par les quo-
tienls (de degrés n — 2q, n
fix')
fin)
-, ■ ■ ■ , sont aussi, elles-mêmes, du
[(a? — a) 2 -+- [d 2 j7- 1 ' {x
(x — ¡á 2
degré n — 1 ou de degrés moindres. Donc toutes ces expressions qui
forment le second membre de (2), polynômes en ¿c dont les coefficients
contiennent linéairement les constantes indéterminées A, B, . . . ,
Cp, . . ., Dg, E ? , . . ., donneront en tout un polynôme analogue à cp(ai),
c’est-à-dire du degré n — i, mais où le coefficient de chaque puis
sance de x sera une somme de termes proportionnels aux diverses
constantes A, B, .. ., G /; , .... Et c’est cette somme, pour chacun des
coefficients totaux des puissances, x n ~ x , ¿c re—2 , . . ., x 2 , x x , x° ou 1,
de x, qui devra, d’après la question posée, avoir la valeur numé
rique (fût-elle seulement zéro) du coefficient connu de la même puis
sance de x dans <p(¿c).
L’identification des deux membres de (2) fournira donc n équa
tions du premier degré entre les constantes A, B, ..., Cp, ....
Or celles-ci sont justement au nombre de n, c’est-à-dire en même
nombre que les racines de l’équation f(x) — o, puisqu’il en cor
respond une, A, ou B, etc., à chaque racine réelle simple, qu’il en
correspond p, savoir G t , C 2 , ..., G^, à chaque racine réelle d’un
degré p de multiplicité, et, enfin, 2q, qui sont D n E t , ..., D 7 ,
E ? , à chaque couple de racines imaginaires d’un degré q de mul
tiplicité. Ainsi le système de relations du premier degré obtenu
entre les constantes A, B, . .. se composera d’autant d’équations
que d’inconnues; et l’on conçoit qu’il détermine parfaitement ces
inconnues ou qu’il fournisse, sans ambiguïté, un système unique