■' ez souvent
si-à-dire
devient
f| i la valeur
du résultat
, être
DIFFERENTIELLES CONTENANT DEUX RADICAUX CARRES, ETC.
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250. — Troisième type : différentielles qui contiennent deux radicaux
carrés, portant sur deux binômes du premier degré.
Considérons, en troisième lien, les différentielles de la forme
/(^ y/ax -4- b, y/a'x -t- b') dx,
où f désigne une fonction rationnelle quelconque des trois quantités
x, \/ ax -i- b, \Ja'x -t- b' ; eu sorte qu’il s’y trouve deux radicaux carrés
portant sur deux fonctions linéaires. Prenons l’un de ces radicaux
pour nouvelle variable, en posant, par exemple,
y/ ax -t- b = t ;
d’où
t 2 ,
~b
dx
ai dt
f
L’expression à intégrer, f\x, \jax-\- b, y/a'x -+- b 1 ) dx, deviendra
t 2 — b
■’ t,
(<»- b
‘i t dt
différentielle dans laquelle il
ne paraît plus qu’un seul radical carré, portant sur l’expression du
second degré — t 2
b'
bj. Elle rentre par conséquent dans b
deuxième type traité ci-dessus; et une nouvelle substitution, em
pruntée à l’un des trois procédés qui s’y rapportent, la rendra ration ■
nelle ou permettra de l’intégrer.
251. — Quatrième type de différentielles irrationnelles : différentielle
binôme ((1^+ bxPydx.
oir effectué un |
preuve, par la
liât; car, sans
e Je ne s’ètre
généralement
intégrales dans
.j d’une courbe
Passons à un quatrième type assez usuel de différentielles irration
nelles, type se distinguant des précédents en ce qu’on ne sait l’intégrer
sous forme finie que dans certains cas spéciaux, dits cas d’intégrabi-
lité : c’est celui des différentielles binômes. On appelle ainsi les
expressions de la forme {ax 0 --h bxP)P dx, où l’exposant p doit être
supposé fractionnaire : car, s’il était entier, positif ou négatif, la puis
sance p ième du binôme ax 0 --1- bxP se développerait exactement, en
numérateur ou en dénominateur, sous la forme d’un polynôme fini
contenant des puissances entières de x° ou xP; et il ne resterait, tout
au plus, que des irrationnelles monômes (pour a ou p fractionnaires),
de sorte qu’on serait ramené au premier type.
En mettant le binôme ax a -j- bxP sous la forme x°(a + bxP~ a ), la
différentielle proposée devient x°p{a -t- bxP~°)P dx, ou, plus simple
ment, x m {a-{-hx' 1 )Pdx si l’on pose v.p~m et ¡3 — a — n. C’est d’ordi
naire à cette forme, x m (a-f- bx n ) p dx, que l’on réduit les différen
tielles binômes. On peut même y supposer m et n entiers; car, lorsque